vendredi 9 décembre 2016

JE PRENDS CONGÉ

       Une de ces bonnes idées qu' a parfois la vie  ( pour peu qu' on l' y aide )  m' offre toutes raisons très convaincantes de mettre quelque distance avec la politique et mon engagement. La situation créée par les présidentielles y contribue pour sa part  - au demeurant infime.

       J' ai, plus d' une fois, pointé les retards historiques de notre monde politicien : personnalisation de la vie publique autour des grandes gueules providentielles et charismatiques qui ont toutes leur lot d' admirateurs, présidentialisme et électoralisme exacerbés qui font que, en ou hors primaires les démarches ne sont que parallèles,  luttes des castes internes dans les organisations. Tout ce qui "fait très XX° siècle" comme dirait Benoît Hamon.

       En vérité, notre démocratie délégataire,  remise à des professionnel(le)s  ( " la politique est un métier "  Michel Rocard ) atteint ses limites.

       Et tous ses travers ne répondent pas à ma conception du politique.

       À quoi bon changer de république ?  Comme disait Charles Pasqua  (dont on devine que c' est un de mes maîtres à penser  !!! ) : " Les institutions ne valent que ce que valent ceux qui les servent ". Il faut changer les serviteurs!

       Voila pourquoi JE DÉPOSE CONGÉ. À titre momentané ou définitif ?  L' Histoire  - si tant est que la majuscule convienne à ses acteurs actuels -  me le dira .

        En attendant comme le dit un ami FB : " c' est parce que je suis communiste, marxiste que je ne voterai pas Mélenchon ".  Mais en tant que citoyen  "seulement", je ne vois pour qui je vais voter d' autre.

        Peut-être voterai-je pour le candidat Blanc ?!

     

lundi 5 décembre 2016

RÊVE EXOTIQUE (poème)

AU CREUX DES DUNES

Le corps de la belle Sulamnite est une étendue de dunes où Jonachaan, le pâtre, adore s' égarer. Ramper, rouler sur elles dans les éclaboussures de soleil. Se laisser glisser dans leurs pentes jusqu' au bas. Sous le palmier, dans l' ombre du creux où le jeune assoiffé trouve la source qui va le désaltérer. Et, suprême délectation, Jochanaan,  pâmé par l' élixir des dieux, s' enivre de l' enchantement des sens.....