samedi 11 février 2012

"Notre" journal de 13 heures sur France 2

            Dans la semaine qui s' achève, le 13 heures de France 2 n' a cessé d' être affligeant. Si vous étiez retraité ou en congé, vous pouviez, après les titres, piquer un somme sans remords. Vous ne manquiez que les "marronniers" sous la neige : le froid de l' hiver flocon par flocon. En bon citoyen, vous pouviez ouvrir un oeil à 13 h. 20 pour l' info politique aussi essentielle que : quand Sarkosy se déclarerait candidat. Boule--versant! 3 minutes et vous pouviez vous rendormir. Voilà ce que Fr. 2 fait faire à une journaliste comme Elise Lucet, si exemplaire (vous souvenez - vous?), dans "Pièces à conviction", devant le général matamore de la la guerre d' Algérie : Ausa.. et le reste (je répugne à citer son nom). C' est que la chaîne publique court après le 13 heures de Pernod (...ou Pernaut...) sur T.F. 1 : entre le "Petit Echo du Loir-et Cher" et le "Bulle- -tin des Anciens de la Cantonale". Dans l' hebdomadaire local, P. C. A. du 9 au 15. I2. 2OO5, j' écrivais déjà : "dans ce pays, il nous faut aussi libérer les journalistes". Et je citais Jaurès :"C' est dans la liberté des débats publics (...) qu'est, pour les nations modernes, la seule garantie des droits et des intérêts de tout citoyen". Il ne peut plus écouter nos informations radiodiffusées et télévisées. Jaurès nous manque...

jeudi 9 février 2012

STATURE

            Dans le "Direct Matin" de ce jour, Marc Daunis, sénateur - maire, vante la "stature présidentielle" de Hollande, "habité" par la fonction. DEJA ? Question de rasage le matin peut-être... Seul "le peuple de gauche" pourrait lui conférer la dite stature. Ce pourrait être difficile... mais aux peuples, rien d' impossible. Dans une toute autre dimension et sans comparaison possible, ils viennent de le prouver outre-méditerranée et le syrien le prouvera un jour ou l' autre. Rien ne sert d' enchaîner sur les sondages dans le style proto-sovietique ou marketing- Ségala. Ce sont les engagements sans équivoques devant les Français qui en décideront...

mercredi 8 février 2012

INDIGNES RESISTANTS REVOLUTIONNAIRES

           Indignés, résistants, révolutionnaires : c' est ce qui désigne le Front de Gauche et ceux qui s' y reconnaissent. Est-il utile de redire ce qui les indigne et contre quoi ils résistent ?  Quant à la révolution, dès qu' on en parle, les duchesses et les petits marquis des grands médias évoquent des têtes coupées. Non, nous ne couperons rien  - en dehors des revenus immoraux. Nous voulons au contraire faire fleurir. A commencer par les oeillets, comme jadis au Portugal.
     Nous voulons une gauche sans contorsions, celle qui rend au souverain, le peuple, sa souveraineté. Nous ne confondons pas la lutte des classes avec la guerre civile. Nous voulons réunir les travailleurs qui oeuvrent pour le pays, à la tranquillité de ceux qui ne l' ont pas encore, à l' épanouissement individuel dans l' épanouissement commun, contre la conjuration des ploutocrates. Depuis 2007, la droite appuie la réaction   sociale sur une régression intellectuelle sans précédent sous la 5e république. Nous nous réclamons de la justice, de la raison, de la dignité. C' est cela notre révolution.
      A ce titre, nous n' élirons pas ici un Socrates, Zapatero ou Papandréou. Nous entendra - t - on ? En tout cas nous ne nous résignerons pas ! Nous ne serons pas les figurants d' un quelconque ralliement mais les acteurs d' un vrai rassemblement à gauche, pour une vraie politique de gauche.