vendredi 30 août 2013

CE QUI EST ECRIT EST ECRIT

" Ceux qui rêvent de la fin du Front de Gauche prennent leurs désirs pour des réalités "
                                PIERRE LAURENT, secrétaire national du PCF
                               ( l' Humanité Dimanche du 23 Août 2013 )
                                                   Ce qui est écrit est écrit.

jeudi 29 août 2013

RE-OUVRIR L' ESPOIR

" L' heure n' est pas aux querelles sur des broutilles mais à une formidable offensive du Front de Gauche pour ré-ouvrir l' espoir ".
                      Marie-George BUFFET
                  

dimanche 25 août 2013

PHILOSOPHIE, Politique et Art

Je remercie cet ami sourcilleux qui me donne occasion d' éclaircissement. Par téléphone, il vient de me reprocher de ne pas avoir donné le titre officiel de l' exposition BHL ( on sait qu' en exposition, au moins de soi, c' est un spécialiste ) chez Maeght, dans mon propos sur Picasso à Monaco, sur mon blog et ma page facebook. Certes, j' ai tort. On ne s' en prend pas au manque d' honnêteté intellectuelle de quiconque si on ne s' y range pas soi-même, même par simple omission. Donc, l' exposition montée par Bernard-Henri Lévy à la fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence a pour titre : " Peinture et Philosophie ". Mais, enfin, la philosophie n' a toujours été qu' un alibi pour BHL dans son action idéologique et politique... Il s' agit à Saint-Paul d' une parade " branchée ", d' une  " performance " distinguée que le " Nice-Matin" de ce jour qualifie de " ticket chic " des expositions en cours. Ticket chic sur deux ou trois rapprochements " chocs " et des thèmes pétaradants comme " technique du coup d' état " ou " revanche de Platon " très " Voici/Voilà " dans la philo' du temps.
Je ne retournerai pas à cette exposition - là...
Dans le même numéro, " Nice-Matin " qualifie la présentation de Picasso à Monaco d' in-con-tour-na-ble. Et pour Matisse, il n' a qu ' un titre : " superstar ". Ce qui situe assez bien l' intérêt des expositions.
Je suis presque gêné d' être aussi en phase avec ce journal....

samedi 24 août 2013

MONACO FETE PICASSO

L' exposition jusqu' au 15 Septembre 2013 consacrée à Pablo Picasso au Grimaldi Forum de Monaco est un événement. Peu de chance de revoir dans notre région autant d' oeuvres de l' Espagnol. Les oeuvres emblématiques n' y sont pas mais la Collection Nahmad nous offre tout ou presque de Pablo : écoles, périodes, manières. L' artiste protéiforme : figuratif, cubiste, abstrait. Du classicisme aux frontières du surréalisme, le dé-construtionniste visionnaire. Voir au-delà de la vision apprise, y compris dans ses variations de tableaux consacrés comme les " Femmes d' Alger" de Delacroix ou "Le déjeuner sur l' Herbe" de Manet : l' iconoclaste enseignant. Poésie, violence et dérision, pornographisme : le choc salutaire.
Evidemment, cela se voit à Monaco. Oui, mais à Nice, on fête le décorateur Matisse; et à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence, on confie à Bernard Henri Lévy un grand fourre-tout, loué par "Libération" et "Le Figaro", sur l' Art et la Politique, la politique dans l' Art ou l' Art dans la Politique, comme si BHL avait jamais eu un rapport honnête à la politique au sens noble du mot...
S' il faut trouver la vraie provocation, sans laquelle "il n' y a pas d' enseignement" disait Jankelevitch, à Monaco, allons à Monaco...
J' y retournerai...

lundi 19 août 2013

LE MEPRIS ( 2 )

Vu encore aujourd' hui en gare de Nice - Ville, à 12 heures 25. Une rame TER beaucoup trop courte où on entasse les " clients " ( " usagers" est un gros mot ) comme des filets d' anchois dans une boite de conserve. Devant la scène, on avait dans les yeux ces images du métro de Tokio où des pousseurs de foule enferment les passagers dans les voitures.

François Hollande n' a pas fait le tour des " emplois d' avenir ".

samedi 17 août 2013

LE MEPRIS

J' habite sur la Côte - d' Azur. Chaque été, on réserve aux grandes masses, dans ce qu' on appelle leurs " loisirs " ou " vacances " le traitement qu' on leur applique le reste de l' année, dans leur travail, leurs déplacements professionnels, leurs rapports aux services collectifs. Ainsi, en gare de Nice ( je ne parle que de ce que je vis ), à certaines heures, on entasse, on compresse les usagers, touristes ou indigènes, comme du bétail;  les femmes gémissent parce qu' elles étouffent, les enfants crient parce que ça les amusent ou ça les terrifient, et les gros ( qui sont gros et occupent forcément plus de place ) compriment la foule des comprimés. Bon, tout ce " bétail " n' est pas envoyé à l' abattoir ! Il va se coller serviette de bain à serviette de bain sur la plage d' arrivée. Mais c' est ainsi que le Service Public traite le public. Le pire est que le  " public " en a pris l' habitude puisqu' il proteste... contre... le voisin  qui le presse de trop près. En plusieurs années de fréquentation du chemin de fer local, je n' ai entendu d' usagers que marmonnant contre ces fonctionnaires cheminots qui ne sont que de je- m'en-foutistes. Mais pas contre ces cadres compétents ( et ils encombrent la direction régionale SNCF à Nice ) qui en plusieurs années d' expériences de surpopulation touristique ne sont pas parvenus à gérer le trafic en fonction des besoins ce qui devait être la tâche élémentaire de cadres compétents. Vous savez que j' ai remarqué, après des années de fréquentation que dans la régions PACA ce sont les rames les plus longues qui reçoivent le moins de passagers... Quand la raison triomphe !!!!!  Mais il y a plus grave... Il y a deux ou trois ans, je disais en assemblée de section du PCF que nous allions vers une société où il deviendrait dangereux de prendre le train. C' est tout juste si on ne m' a pas traité de " décliniste ". L' actualité répond. Mais je ne me flatte pas de ma lucidité. N' importe quel esprit un peu éveillé pouvait le prévoir...