Mais dans les partis et cercles socialistes et de droite la même brutalité sur le démantèlement des conquêtes sociales, des droits acquis, des protections collectives... La même dureté face à la vie : travailler plus, plus longtemps, se soigner à ses frais (si on le peut), renoncer aux services publics qui assurent la vie quotidienne du plus grand nombre... pour les dictatoriaux 3% de déficits, afin d' assurer la rentabilité boursière, l' épanouissement des dividendes...
Et, face à la férocité ambiante, je reste béant devant la timorité des comportements. Je ne parle pas de la faiblesse de l' action protestataire et revendicative dans la société. Je parle de la pauvreté des rapports humains, du vide des liens personnels. Sidéré par les rapports secs, parfois de purs marchés d' intérêts entre parents et enfants. Et plus largement de la pusinallimité des rapports affectifs, de la sécheresse des sentiments, un aménagement confortable de l' amour : liaisons programmées, par besoins, sans rêve ni véritable abandon. On aime encore à notre époque mais raisonnablement, en oubliant précisément les raisons du coeur. Tout ceci est d' un plat utilitaire consternant.
Le Nazaréen, ... jadis, " vomissait les tièdes "... aujourd' hui, il aurait sacrément mal au foie ou à sa foi.
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