samedi 14 janvier 2012

AU SECOURS ! MOLIERE, REVIENS !

      Au secours Poquelin , reviens ! On tient plus

      Dans ta pièce, Sganarelle, "l' employé", demande à son "patron" : "Ne croyez - vous point en l' autre vie?". Et Don Juan répond ": "Ah, ah, ah". Aujourd' hui on écrirait : "A. A. A.". Parce que la vie pour les seigneurs d' aujourd' hui c' est : privatisations, austérité et, au mieux, femmes de chambre. Tous des Don Juan pervertis qui ne croient qu' aux trivialités du capitalisme libéral. Ton Don Juan, mon pauvre Jean - Baptiste, il s' est rallié au Commandeur. Il ne sait plus dire : "Non, non, non" comme ton héros du désordre dérangeant de la pensée, dans le final de ta pièce. Aujourd' hui, nous n'avons plus chez les journalistes, les économistes et les politiques que des séducteurs au petit pied de renoncement à la liberté, à la vie et à
l' amour.

      Tes descendants intellectuels sont d' une platitude à pleurer. Revenez, que faites - vous, Voltaire (qui ne serait sans - doute plus social - démocrate), Hugo (qui n' aurait plus peur de la Commune), Sartre, et si pouviez ramener Rabelais avec vous, revenez, nous étouffons.

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