mardi 26 mars 2013
EN MATIERE D' EXCES
J ' entends et je lis des esprits délicats se plaindre des " excès " de Mélenchon. J ' espère qu ' ils se plaignent autant des excès du capitalisme. Sans parler des excès de lâchetés socialistes face à ce capitalisme. Je ne m ' étais pas aperçu que nous vivions dans les temps de la modération, de l ' urbanité, de l ' amour universel. Sans - doute je suis moi - aussi un méchant, un anti - socialiste par conséquent un anti - sémite, bref un " clown " comme dirait ... comment s' appelle - t - il ? ....
lundi 25 mars 2013
LOGIQUE IMPARABLE
Aucune liberté démocratique ne se gagne durablement
par des moyens non - démocratiques.
Amira YAHYAOUI
par des moyens non - démocratiques.
Amira YAHYAOUI
samedi 23 mars 2013
OU EST L' ESSENTIEL ?
Un ami me l' a rapporté, entre étonnement et ironie : après Dartigolles, le Président Chassaigne a remis le couvert. Les députés " Front de Gauche " ne partageraient pas le positionnement sans nuances de Mélenchon à l' encontre du pouvoir socialiste qui ne ferait rien de bien. Le propos est ici un peu plus politique puisqu' il ne porte pas sur le " bon ton " dont manquerait Jean - Luc ( voir plus bas : " l'opportunisme est - il une vertu révolutionnaire ? " ). Mais je suis d' un parti qui a toujours aimé " faire la clarté "; alors, tentons de la faire.
Les députés et sénateurs communistes ont droit, dans la pratique législative, à l' exercice de leur libre examen critique, texte après texte, au regard du Programme " l' Humain d' Abord ". Ils le conserveraient, à plus forte raison, avec une présidence et un gouvernement " Front de Gauche ". Ainsi, peuvent - ils, comme d' autres avant eux, adopter des lois ou articles de lois, présentés par un gouvernement d' une autre orientation de fond - comme des députés de droite ont pu voter la Loi d' Orientation pour le sport de la ministre Buffet. Mais l' enjeu porte évidemment sur ces orientations fondamentales du pouvoir et non sur l' adéquation des états d' âme des groupes parlementaires aux déclarations mélenchoniennes. Non sur l' intérêt de satisfécits partiels de bonne volonté mais sur la fidélité due à l' engagement de milliers d' entre nous à la Bastille, au Capitole et au Prado : " nous ne lâcherons rien ! ".
Ont - ils place au Front de Gauche ces prises de distance entre modérés responsables et jusqu' au boutistes irréfléchis et ces faux - débats sur " l' opposition " du Front de Gauche, alors que le candidat Hollande en a décidé au préalable en confondant rassemblement et ralliement ? Le Président, élu, a suivi en ignorant superbement ce que portaient les 4 millions de voix qui ont permis son élection. Que signifient les références à de prétendues majorités parlementaires de gauche quand, sous la 5° République, il n' est de majorité de fait QUE présidentielle ? Et que tout le système bi- partiste a pour vocation la mise à la marge de toute option qui n' est pas des partis dominants. ?
La non - participation gouvernementale et les jugements sans faiblesse sur ce qui se passe ne sont - ils pas justifiés par les ré - orientations austéritaires du gouvernement souscrivant aux obsessions du libéralisme : mains libres au marché... au prétexte de réduction de la dette et de compétitivité.
Les députés et sénateurs communistes ont droit, dans la pratique législative, à l' exercice de leur libre examen critique, texte après texte, au regard du Programme " l' Humain d' Abord ". Ils le conserveraient, à plus forte raison, avec une présidence et un gouvernement " Front de Gauche ". Ainsi, peuvent - ils, comme d' autres avant eux, adopter des lois ou articles de lois, présentés par un gouvernement d' une autre orientation de fond - comme des députés de droite ont pu voter la Loi d' Orientation pour le sport de la ministre Buffet. Mais l' enjeu porte évidemment sur ces orientations fondamentales du pouvoir et non sur l' adéquation des états d' âme des groupes parlementaires aux déclarations mélenchoniennes. Non sur l' intérêt de satisfécits partiels de bonne volonté mais sur la fidélité due à l' engagement de milliers d' entre nous à la Bastille, au Capitole et au Prado : " nous ne lâcherons rien ! ".
Ont - ils place au Front de Gauche ces prises de distance entre modérés responsables et jusqu' au boutistes irréfléchis et ces faux - débats sur " l' opposition " du Front de Gauche, alors que le candidat Hollande en a décidé au préalable en confondant rassemblement et ralliement ? Le Président, élu, a suivi en ignorant superbement ce que portaient les 4 millions de voix qui ont permis son élection. Que signifient les références à de prétendues majorités parlementaires de gauche quand, sous la 5° République, il n' est de majorité de fait QUE présidentielle ? Et que tout le système bi- partiste a pour vocation la mise à la marge de toute option qui n' est pas des partis dominants. ?
La non - participation gouvernementale et les jugements sans faiblesse sur ce qui se passe ne sont - ils pas justifiés par les ré - orientations austéritaires du gouvernement souscrivant aux obsessions du libéralisme : mains libres au marché... au prétexte de réduction de la dette et de compétitivité.
Toutes les subtilités peuvent - elles renforcer le Front de Gauche ? Après l' impatiente participation de cinq Fédérations, passant sur le vote national des communistes, aux listes socialistes dès le premier tour des dernières régionales, va - t - on en divers lieux vers des accords tactiques de confort électoral aux prochaines municipales ? Peuvent - il préparer à l' épreuve des Européennes un mouvement qui prétend représenter une alternative de politique à gauche ? Ce ne sont pas les ambiguités, fussent - elles provisoires, qui nous gagneront ceux qui ont abandonné l' espoir et l' engagement politiques. Comment convaincraient - elles ceux, au P. S. et chez les Verts, qui perçoivent de moins en moins ce que la politique économique et sociale suivie peut avoir de gauche.
SI - comme j' ai pu le lire et l' entendre - le Front de Gauche renforce le Parti communiste, autant ne pas affaiblir ... le Front de Gauche. Cela vaut pour les autres organisations. Il y a là comme une espèce de dialectique à laquelle nous pourrions réfléchir un peu.
samedi 16 mars 2013
PAROLES D' OR
C' est le saint d' actualité mais il Poverello pouvait parler d' or :
Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu' il est possible de faire et tu réaliseras l' impossible sans t' en apercevoir.
Rappelez - vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n' emportez rien de ce que vous avez reçu - uniquement ce que vous avez donné.
( d' après J. E DUCOIN, dans l' Humanité du 15 Mars )
Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu' il est possible de faire et tu réaliseras l' impossible sans t' en apercevoir.
Rappelez - vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n' emportez rien de ce que vous avez reçu - uniquement ce que vous avez donné.
( d' après J. E DUCOIN, dans l' Humanité du 15 Mars )
samedi 9 mars 2013
QUITTER L' OTAN
Il est des lectures équilibrantes. Ainsi du propos de Régis Debray, " La France doit quitter l' OTAN ", dans le numéro de Mars du MONDE diplomatique. C' est bon de se rappeler que la politique relève de la vision panoramique. Le texte répond au rapport Védrine qui recommande de ne pas sortir du commandement intégré de l' OTAN à la suite de la décision du précédent quinquennat. Le conseil sera sûrement suivi. En pédalo, le plus simple est de suivre la vague (proverbe mélenchonien). Pourtant, pour une politique, qui soit de conviction et non d' accommodement, la première des règles est de ne pas abandonner l' exercice de sa volonté à d' autres.
samedi 2 mars 2013
L' OPPORTUNISME EST - IL une VERTU REVOLUTIONNAIRE ?
Depuis que se profilent les élections municipales, le porte - parole du PCF, Dartigolles, et quelques autres dirigeants, " rassemblent, rassemblent... et rassemblent encore ". Il est vrai que pour un parti par lui - même situé entre 2 et 5 % du corps électoral, l' oeuvre est de longue haleine... Mais, dans ce mot
" rassemblement ", il faut lire : ménagement du PS et de ses directions. Cela peut - il justifier une très tardive amnistie a minima des syndicalistes ? Mitterand a mis moins de circonspection à amnistier les criminels de l' OAS ( bien ! d' accord... comparaison...etc... ). Cela exige-t-il le refus à priori de voter contre la loi d' orientation scolaire avant même débat au Parlement ?
Pour faire passer ces exercices d' assouplissement, le thème récurrent : les excès de Mélenchon, ses emportements, ses formules exagérées. Les communistes mesurés, bien corrects, polis et policés... moi, j' adoooore ...comme Dior !!! Dartigolles avoue : " j' aime bien Mélenchon ". Mais la vie privée de nos camarades ne nous regarde pas. La question est politique : face à la brutalité de l' offensive idéologique libérale, à la violence économique et sociale, à la domination implacable de la finance, l' insupportable n' est-il que dans les colères démonstratives de Mélenchon ?
Depuis l' accès des Socialistes à la Présidence, la formation de leur gouvernement, l' enjeu de fond est dans le niveau de la réponse à l' agression caractérisée des forces du capital ( oui, " le grand capital " ) contre notre pays et son économie afin d' intimider et de faire reculer ce qui demeure quelque part une expression de " son exception culturelle " : ce qu' il reste de gauche au PS.
Il est évident que la vigueur " tribunicienne " de JLM ne peut y suffire; c' est à chaque organisation et chaque citoyen du Front de Gauche d' en prendre sa part; en ne perdant pas de vue qu' au PS on sait... pratiquer volontiers le rapport de force ...surtout sur sa ...gauche.
Tout ceci pour dire que mes propres camarades, de mon propre Parti, parfois me désespèrent... mais ceci dit, bon, ils sont les seuls à encore pouvoir le faire...
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