Dans le même temps, j' avais dit, y compris parmi mes camarades, mon différend avec l' accord passé à Paris, un mail intitulé : "Paris fourvoyé". Je ne regrette rien ni n' attends de leçon de personne. Je constate que ce qui était une erreur politiquement stratégique, s' est révélé un choix tactique opérant. Le P. C. F. a contribué à " sauver l' honneur du P. S. ". Mais au final : Paris - P. S, Grenoble - E. E . L. V. ça fait : P. C. F. - P. G. = 1 à 1. Mais comme les médias les occultent l' un et l' autre, ça fait 1 à 1 ou ... 0 à 0 ? Et le Front de Gauche dans Tout ça ?
Soyons clair : on ne m' entraînera pas dans une opération " règlement de comptes " immédiat entre les deux "grands " du FdG dont la querelle de cour d' école sur le logo m' a considérablement indisposé. Les résultats de la consultation les ramènent à leur dimension dérisoire.
Aujourd' hui, NOUS N' AVONS PAS LE TEMPS DE NOUS ASSOIR.
Occupons - nous de cette seconde séquence (les Européennes), que Mélenchon a toujours liée à la première (les Municipales). Nous y mènerons une campagne difficile contre les appels à boycott comme si l' abstention n' était pas suffisante dans ce pays, contre les sophismes simplistes du F. N., contre les contorsions libérales de la " direction " socialiste. Que les promoteurs des listes FdG, qu' on peut souhaiter le plus ouvertes possible, nous proposent une Charte sur l' Europe sur laquelle nous puissions nous battre.
Après quoi, NOUS PENSERONS A NOUS ASSOIR
MARCHONS D' ABORD ENSEMBLE, dans le concret, sur le terrain. A Nice, nous l' avons fait pendant cette campagne électorale.
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