Merci à l' Opéra de Nice pour cette soirée du 18 Février avec Haendel. Autre chose que le Ring amateur ou l' éternel Verdi ( même si Verdi, lui, est véritablement éternel ) des opéras de province. Une soirée entre pur plaisir et bonheur ému. Des airs d' une étonnante modernité et les splendeurs des choeurs ( bravo au Choeur de l' Opéra ) : les deux derniers !!! Seul Bach rivalise... Et la belle Hélène... La Le Corre... fondante en Semele : une sublime paire de jambes, une voix qui prend du velours, une jolie comédienne et déjà une belle, très belle musicienne. Avec une mise-en-scène de poésie et de sensualité : de l' Offenbach dans l' opéra baroque, sans la gauloiserie que les Français croient encore utile de mettre dans Offenbach, bien après le malheureux Second Empire. Une Junon en tenue de meneuse de revue ou de grande courtisane... Et un Jupiter genre minet, dieu malgré lui... Une Iris vraiment irisante. Un régal d' humour... Je m' en souvenais à peine : un des plus beaux opéras ou oratorios du grand Saxon. Trois heures dont je me souviendrai... Sans aucun doute un superbe moment de la saison.
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