Les médias passent la journée sur les festivités des quatre papes, de quoi faire une sacrée belote - comme Rossini faisait de la " sacrée musique " en lieu de musique sacrée. Bien entendu, " Dieu me pardonne "...si ça lui chante, mais tout ceci est éminemment (mais oui mon cardinal !) politique. Les commentateurs thuriféraires (combien de futur sanctifiés ?) ne s' y trompent pas : c' est la béatification, à coups de miracles cousus de fil blanc du pontife " vainqueur du communisme ". Avec le jésuitisme bien utile ( ça va bien au pape actuel), de Jean XXIII, saint dans la même flopée de goupillon, l' homme d' une certaine modernité sinon certaine et de l' ouverture au monde réel, cible de tous les intégristes trop bien ensoutanés. Mais enfin ce matraquage public est insupportable dans un pays laïc où les présidents, même agnostiques et adultères, se payent mortuairement Notre - Dame. De Gaulle, lui au moins, sans - doute plus laïc et républicain que d' autres, était resté à Colombey. On avait connu les voyages très pontificaux, les camps catho de jeunesse... il paraît, Dieu pour une fois soit loué, que les béatifications sont moins fréquentes...
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