PIERRE ET PAUL... Les deux grands fondateurs de la religion romaine... Mais on n' est pas dans la même secte ! PASOLINI ( 1922 - 1975 ), intellectuel communiste italien, a bien donné au cinéma Il Vangelo secondo Matteo (1964), son film n' est pas du genre prière du soir au Petit Jésus ! Athée sans ombre, il donne à la parole évangélique : " Et le Verbe s' est fait chair " l' irradiation de sa mystique personnelle dans son Christ rédempteur au travers de l' acte sexuel dans Teorema ( 1968 ). Créateur protéïforme, comme l' ont été chez nous un Diderot, un Hugo ou un Baudelaire, son oeuvre puise à toutes les cultures : Decameron, Contes de Canterbury, Mille et Une Nuit... De Edipo Re ( 67 ) à Medea ( 69 ), avec l' amie Maria, La Callas qu' il a gravée sur l' écran, à travers ses silences, son hiératisme dément et ses expressions déchirées, après l' historique tragédienne que l' opéra (et Visconti) nous avaient livrée. Cette Callas qui, dans l' opéra de Cherubini, porte le : " Io sono Médéa " au sommet de la fascination et de la terreur ! Il arrive que deux génies se comprennent fort bien. Nostalgia nostalgia... Pasolini reste lié au souvenir de cette Grande Italie, dont toute l' intelligence, les créateurs servaient de garde d' honneur à ENRICO BERLINGUER lors de ses obsèques. Mémoire du privilège de l' âge... Quant à ceux qu' attirent les êtres provocant l' exorcisme, Sade, Lautreamont, Rimbaud, Genet...
............................................ils ne manqueront pas : ..........................................
La Rencontre de la Pensée critique des AMIS DE LA LIBERTE
LE JEUDI 28 MAI À 18 : 30 A L' ESPACE GARIBALDI A NICE
avec Jean - Pierre DUBOIS, ex-professeur en section cinéma
et création audiovisuelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire