samedi 16 janvier 2016

LA FRANCE N' EST PAS UN PAYS THÉOCRATIQUE

      Ces derniers jours, les médias ont beaucoup débattu sur le port de la kippa, la calotte dans notre langue. Deux choses : il s' agissait d' illustrer la campagne de Netanayou, premier ministre d' Israël, sur le péril des Français juifs dans LEUR pays, pour alimenter sa campagne de colonisation des territoires de Palestine. C' est de la terrorisation, alimentée par de jeunes imbéciles qui ne trouvent rien de mieux pour faire le jeu de l' extrême-droite sioniste. Seconde leçon: cette campagne est laïquement totalement inadmissible. Je suis fatigué par les controverses sur le port du voile, de la kippa, de la croix.... on ajoute quoi ? la faucille et le marteau, le compas et le tablier ?  LES LOGOS A LA MAISON !  La foi est très respectable mais elle n' a aucun droit, elle et les institutions qui la représentent, de prétendre dominer la vie sociale. J' ai plus d' une fois beaucoup apprécié une croix chrétienne entre deux seins émouvants dans un corsage motivant : quelques cadeaux de mes jeunes étudiantes ! L' École laïque a ses délicieux compromis mais, comme dit l' autre, s ' il ne faut pas en abuser ! L' ISLAM N' A AUCUN DROIT SUR LA RÉPUBLIQUE. Pas plus qu' AUCUNE AUTRE religion. Les activistes islamistes profitent des reniements des " républicains" opportunistes et clientélistes : subventions aux école cathos, autorisation aux cortèges pieux (mais pas les prières de rue, ah! ça non!), visites pieuses des élus.... Les philosophes  et penseurs islamiques sont des profiteurs (pas financiers... encore que !) mais égothéologiques... comme les économistes libéraux patentés. Ils servent à peu près le même dieu ! Ce matin, j' ai croisé deux jeunes belphégores enrobées de noir de la tête aux pieds. Je n' ai aucune empathie à leur égard, ni le moindre respect, et je ne les défendrai jamais  contre toute initiative politique et juridique.    

vendredi 15 janvier 2016

PENSÉES DE PROMENEUR.

      ALEXANDRE ROMANÈS
      Un peuple de promeneurs,

 "Le seul compliment qui me fasse plaisir à propos de notre cirque :  " votre spectacle nous donne du courage."

 "La vie. C' est un peu comme des portes qu' on ferme. Et qu' on n' ouvre plus jamais."

 "On attend un violoniste. Je demande à l' accordéoniste comment il joue. " C' est simple, quand il prend son violon, il fait pleurer les murs."

 "Un vieux Gitan : "Dans un pays, rien n' est plus visible qu' une minorité. "

 "lia : "Longtemps, j' ai pensé qu' au cirque il y a plus d' abrutis qu' ailleurs. Mais je me suis trompée, ailleurs, c' est pareil. "

 Avec nos caravanes, sur le bord de l' autoroute. On était sur un terrain pourri, plein de trous, sans eau ni électricité, il faisait une chaleur torride.
Je dis : " On est quand même mieux ici que sur la Côte d' Azur.
Ce n' est pas un endroit tranquille, c' est plein de gens riches. "

(  À lire sur l' Humanité DIMANCHE du 14 janvier 2016)

mardi 12 janvier 2016

POUR DES LENDEMAINS QUI NE DÉCHANTENT PAS TROP

      IL FAUT BIEN Y VENIR, D' AUTANT QUE LES  CERVELLES   rrrrrrévolutionnaires  ET LES MILIEUX POLITIQUES qui le sont moins s' agitent beaucoup. 

      DEPUIS QUELQUES MOIS déjà, la gauche de transformation économique et de révolution culturelle, sociale, écologique est aux prises aux multiples ambitions personnelles dans la perspective de l' élection présidentielle de 2017, selon le piège institutionnel de la V° République, y compris chez ceux qui veulent la renverser. C' est évidemment le meilleur moyen pour que cette gauche - là se retrouve dans la gabegie de 2007. En plus grave, parce que cette fois est en jeu son existence même dans le territoire politique, quand les rues sont ... vides !!! ÉVITONS DE PARTAGER (!!!), sous l' emprise de nos préjugés partisans et de nos onanismes idéologiques, la perspective inéluctable d' une alliance "gauche" (je veux dire P.S) / droite, l' installation dans les instances institutionnelles de l' extrême-droite comme ailleurs en Europe, l' aimentation fascisante, enfin révélée, d' une partie de la droite. Avec ce que cela comporte de risques pour les libertés de moeurs, de syndicalisme, d' action sociale et de culture. Et face à ces dangers-là, ceux qui restent à gauche d'un peu moins résignés privilégient leurs rivalités claniques !


      Pour ÉVITER LE DÉSASTRE, de plus ou moins bonnes âmes proposent que dans la gauche à gauche on se rallie à la démocratie hors le Peuple Souverain au travers de PRIMAIRES  (OU LE SONDAGE PARTIDAIRE ), comme à droite ou au P.S. LE CONFUSIONNISME COMME ART POLITIQUE. Que Cohn-Bendit soit de l' affaire n' étonnera historiquement personne. Pas une once de réponse à la situation que je viens d' évoquer. Des primaires de la gauche patentée entre candidats sur leurs propres programmes aboutiraient au choix du moins disant politique, comme au P. S. en 2012.
Au mieux, des primaires ne sont qu' un préalable, précédé par un vrai débat dans la vraie gauche pour un programme de gouvernement, alimenté par les organisations impliquées mais aussi, en rencontres communes par des socialistes critiques, des communistes, des écologistes, des non répertoriés, défendu par un porte-parole "au-dessus des partis", comme ça a pu fonctionner en 2012, avec l' entraînement de la foule militante.

      C' est ce que propose Pierre Laurent, en dépit de ceux qui ne veulent pas l' entendre. Bon, je sais bien les illusions d'un programme commun. J' ai moi-même désapprouvé le pseudo-compromis de 81, salué par un claironnant : " Ca y est !" de l' Humanité. Avec la satisfaction de penser que ceux qui remâchent aujourd'hui leurs rancoeurs des accords socialo-communistes, auraient alors tiré à boulets rouges (?) sur le Parti s' il n' avait pas signé l' accord du dernier espoir.

      Voilà pourquoi je renvoie dos-à-dos primaires et personnalisation à la Mélenchon. J.L.M. à Guernesey. Un peu curieux chez quelqu' un qui veut mettre en cause le présidentialisme façon V°. N' en déplaise à son fan club (le culte de la personnalité a visiblement émigré en politique), parce que sa candidature solitaire, fût-ce avec ralliements entre les deux tours, est promise au sort de Bayrou. Et parce que "son" Parti est d' abord un échec politique, puisqu' un ralliement d' une partie des socialistes à une gauche de véritable rupture se fera en-dehors de lui. Mais en vérité, tous, P.S., EELV en voie de craquement, P.C. F. ne sortant pas de son affaiblissement, nous avons tous à sauver les meubles ! Pour cela, nous ne devons pas trop... déménager !

lundi 11 janvier 2016

BONNE NUIT... LES PETITS !

Il est des moments où LA POLITIQUE PEUT ÊTRE D' UNE  SIMPLICITÉ  PRATIQUEMENT INFANTILE. Ainsi, la semaine mémoriale n' ayant pas conforté la nouvelle autorité du Président et du pouvoir en place, le MEDEF et Gattaz se sont empressés de faire pression en  les ramenant aux réalités des prétentions des " entrepreneurs " :  ils ont ressorti les sempiternelles antiennes du libéralisme qui se peuvent résumer à la dérégulation absolue des relations et droits sociaux.

C' est bien ce qui explique le stupéfiant comportement, ces deniers jours, du président et du premier ministre de la République : le premier qui visite les mosquées pendant que le second proclame que la France ne saurait l' être sans ses Juifs, comme si elle pouvait l' être sans ses protestants ou encore ses incroyants, libres de l' être. Il est vrai que la République avait pris l' habitude "d 'enterrer " ses chefs d' États à Notre - Dame. Pourquoi Notre - Dame? Il manque de lieux " républicains " ? Comment alors empêcher la droite extrême de vaticiner sur les origines chrétiennes de la France ? Comme si, dans ce qui a fait l' esprit de notre pays,  le matérialisme grec, le juridisme romain, l' humanisme du 16°, ou l' esprit des Lumières n' avaient pas un rôle important !

Bien-sûr, quand on prétend souder la société sur des références religieuses c' est qu' on prétend  faire oublier les politiques de division sociale et l' aiguisement économique des inégalités.

Si c' est le cas à présent, c' est la faiblesse de la gauche de radicalité intellectuelle et de révolution sociale. Je m' exprimerai là-dessus. Mais je viens de voir passer une proposition formelle de son unité, sur laquelle je ferai remarquer simplement  : Si la solution est celle de primaires, je rappelle que déshollande est aujourd' hui à l' ÉLysée à la suite de primaires

J' y reviendrai.

dimanche 10 janvier 2016

ÉTAT D' URGENCE ET DEUIL PERMANENT

      LE POUVOIR EN PLACE mène un entreprise systématique de deuil collectif, avec séances mémoriales régulières autour des victimes du terrorisme qu' il n' aura su contrer. Ces derniers jours, cérémonies-souvenirs autour des attentats de janvier dernier. Avant novembre prochain. C' est que nous sommes dans un pays  " en guerre ", on l' a dit.  Et dans ce cas, pouvoirs et gouvernements, y compris  " démocratiques " ont deux ressorts :  la mise en scène de la mort, célébrée, glorifiée et en ce sens, les États, n' ont pas d' autres mécanismes que les autres fanatiques, ceux des religions ou des tyrannies.  D'où l'  AVE CAESAR ! QUI MORITURI TE SALUTANT ! C' est, même en dehors de l' amphithéâtre,  toujours distraire le tyran que de mourir pour lui aux jeux du cirque ou de la guerre.

      OR, le pouvoir actuel n' a pas d' autre ressorts. Le second -évidemment-  c'est l'EXALTATION LÉGITIMISTE (mon Dieu et mon Roi), NATIONALISTE (mon chef). Avec le notre  - surprise - j'ai l' impression que c' est LA RÉPUBLIQUE, alors que ça ne correspond guère à leurs pratiques, pensées institutionnelles et politiques. Les ORIFLAMMES et les HYMNES, pour soulever l' émotion et le sentiment patriotique, qui doivent faire accepter le sacrifice des premiers pour préparer l' engagement des suivants. Vous savez, les cérémonies aux monuments aux morts après l' hécatombe de 14 - 18.

      Tout ceci permet deux choses. On détourne le peuple souverain de son examen de la politique occidentale dans le grand Moyen-Orient qui a conduit à l' émergence et entretient la terreur islamique, sans discussion impardonnable. Cela autorise le gouvernement en fonction dans notre pays à faire oublier la guerre qu' il a DÉJA perdue : la guerre économique et sociale.