mardi 12 janvier 2016

POUR DES LENDEMAINS QUI NE DÉCHANTENT PAS TROP

      IL FAUT BIEN Y VENIR, D' AUTANT QUE LES  CERVELLES   rrrrrrévolutionnaires  ET LES MILIEUX POLITIQUES qui le sont moins s' agitent beaucoup. 

      DEPUIS QUELQUES MOIS déjà, la gauche de transformation économique et de révolution culturelle, sociale, écologique est aux prises aux multiples ambitions personnelles dans la perspective de l' élection présidentielle de 2017, selon le piège institutionnel de la V° République, y compris chez ceux qui veulent la renverser. C' est évidemment le meilleur moyen pour que cette gauche - là se retrouve dans la gabegie de 2007. En plus grave, parce que cette fois est en jeu son existence même dans le territoire politique, quand les rues sont ... vides !!! ÉVITONS DE PARTAGER (!!!), sous l' emprise de nos préjugés partisans et de nos onanismes idéologiques, la perspective inéluctable d' une alliance "gauche" (je veux dire P.S) / droite, l' installation dans les instances institutionnelles de l' extrême-droite comme ailleurs en Europe, l' aimentation fascisante, enfin révélée, d' une partie de la droite. Avec ce que cela comporte de risques pour les libertés de moeurs, de syndicalisme, d' action sociale et de culture. Et face à ces dangers-là, ceux qui restent à gauche d'un peu moins résignés privilégient leurs rivalités claniques !


      Pour ÉVITER LE DÉSASTRE, de plus ou moins bonnes âmes proposent que dans la gauche à gauche on se rallie à la démocratie hors le Peuple Souverain au travers de PRIMAIRES  (OU LE SONDAGE PARTIDAIRE ), comme à droite ou au P.S. LE CONFUSIONNISME COMME ART POLITIQUE. Que Cohn-Bendit soit de l' affaire n' étonnera historiquement personne. Pas une once de réponse à la situation que je viens d' évoquer. Des primaires de la gauche patentée entre candidats sur leurs propres programmes aboutiraient au choix du moins disant politique, comme au P. S. en 2012.
Au mieux, des primaires ne sont qu' un préalable, précédé par un vrai débat dans la vraie gauche pour un programme de gouvernement, alimenté par les organisations impliquées mais aussi, en rencontres communes par des socialistes critiques, des communistes, des écologistes, des non répertoriés, défendu par un porte-parole "au-dessus des partis", comme ça a pu fonctionner en 2012, avec l' entraînement de la foule militante.

      C' est ce que propose Pierre Laurent, en dépit de ceux qui ne veulent pas l' entendre. Bon, je sais bien les illusions d'un programme commun. J' ai moi-même désapprouvé le pseudo-compromis de 81, salué par un claironnant : " Ca y est !" de l' Humanité. Avec la satisfaction de penser que ceux qui remâchent aujourd'hui leurs rancoeurs des accords socialo-communistes, auraient alors tiré à boulets rouges (?) sur le Parti s' il n' avait pas signé l' accord du dernier espoir.

      Voilà pourquoi je renvoie dos-à-dos primaires et personnalisation à la Mélenchon. J.L.M. à Guernesey. Un peu curieux chez quelqu' un qui veut mettre en cause le présidentialisme façon V°. N' en déplaise à son fan club (le culte de la personnalité a visiblement émigré en politique), parce que sa candidature solitaire, fût-ce avec ralliements entre les deux tours, est promise au sort de Bayrou. Et parce que "son" Parti est d' abord un échec politique, puisqu' un ralliement d' une partie des socialistes à une gauche de véritable rupture se fera en-dehors de lui. Mais en vérité, tous, P.S., EELV en voie de craquement, P.C. F. ne sortant pas de son affaiblissement, nous avons tous à sauver les meubles ! Pour cela, nous ne devons pas trop... déménager !

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