Il fallait s' y attendre. Comme d' autres avant lui, le pouvoir en place, qui n' inventera jamais rien, reprend les stratagèmes de tous les gouvernements qui n' entendent qu' eux - mêmes. La surdité devant entraîner le découragement de toute contestation et l' enlisement des mobilisations. MAIS si les manifestations s' en-têtent, restent les recettes habituelles. Chez les socialistes, c' est la tradition Ramadier, Moch....
Cependant, deshollande, son gouvernement, sa majorité sont en situation trop délicate pour y aller avec la brutalité de tous les pasquas de droite. L' usage de la force, c' est plus facile à l' extérieur.
Deshollande , chef de guerre entre Bastille et République, cela n' aurait rien de prestigieux. Alors on fait, ce qu' ont fait tous les autres. S' arranger pour que la violence semble venir des protestataires. Ainsi voit-on ressurgir en fin de cortèges de la jeunesse les inévitables débordements des "casseurs professionnels" comme le disent naïvement (?) certains journalistes. Professionnels ? Mais de quelle profession ? POSER LA QUESTION c' est y RÉPONDRE. Il s' agit évidemment d' inquiéter sur la nature du mouvement et dissuader les manifestants futurs.
Évidemment, il est des moyens plus subtils de division. Chercher à séparer les protestataires. Ainsi des négociations avec les lycéens / étudiants pour les séparer des salariés. On lâche sur les marges sans rien concéder d' essentiel sur le projet mis en cause. Il faut dire que l' engagement de la jeunesse a toujours beaucoup inquiété les pouvoirs de droite. Surtout quand ils se veulent l'image de la modernité et promesses d' avenir. Comme MACRONMAGNON.
Enfin, l' atout fondamental est bien entendu la pression propagandiste des médias. Qui ont filmé
tout l' après-midi du 9 le spectacle à faire peur aux braves gens des batailles rangées. Ou bien des micro-trottoirs des riverains de République contrariés par les noctambules subversifs. Assimiler toute
action revendicative à désordre, dégradations, violences. Les militants syndicaux l' apprennent tous les jours à leur dépend.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire