Dans le " foutoir " autour de la présidentielle à venir, depuis des semaines, la situation la plus pitoyable est celle DES gauches. Ne perdons pas de temps avec la gouvernementale. Le Parti Socialiste va, en 2017, accomplir une de ses missions récurrentes : ramener au pouvoir une droite encore plus dure, anti - sociale et réactionnaire que celle qu' elle avait battue.
N' ayant jamais participé, même de loin, de cette gauche - là, je suis autrement préoccupé par l' état actuel de la gauche de gauche. Le spectacle qu' elle offre révèle, une fois de plus, son impuissance à exorciser ses démons intérieurs et historiques. Où que j' oriente le regard, dans ses " quartiers parti daires" et entre ses " chefs de casernes ", je suis au bord de l' exaspération : les uns et les autres trahissent, " d' un régiment à l'autre ", la fameuse ambition de " faire la politique autrement ". Leur campagne est d' un piètre niveau, à stimuler les lacrymales !
Parce que la V° République, elle, sécrète l' ambition perso - présidentielle - à moins que ce ne soit pour honorer l' héritage bolchévique - certains cercles consacrent à la divinisation de l' égo, dans la tradition du culte de la personnalité, de l' élite omnisciente et des avant-gardes éclairées, des lendemains en chantant... Que les hommes qui tombent à pic se bousculent à droite c' est dans la nature des choses dont on sait qu' elles sont ce qu' elles sont. Mais que, pour certains à gauche, ce soit la candidature préalablement unique et universelle qui constitue l' essentiel de l' enjeu pour 2017 est contre-nature et désespère de la capacité des courants originels des gauches à représenter quelque perspective profonde de renversement de l' ordre établi.
Je suis sidéré ! Alors que l' Europe est destinée aux blocs des droites extrêmes et extrêmes droites, les gauches de contestation et de transformation de la société se perdent dans l' exercice ludique du rapport de force multidimensionnel et permanent. Et les principes du débat sont : déclarer inaudible ce qu' on ne veut pas entendre, entretenir le procès d' intention au-delà des mises-au-point des intéressés, ressasser les clichés sur les concurrents proclamés tels, traiter de la question politique globale au prisme des conflits internes à son propre parti... Autant de constrictions d' un vrai débat démocratique. C' est créer de facto les conditions de la division et de l' échec collectif.
La grande illusion de la solution providentielle au travers du tribun, de l' homme incontournable... parce qu' on y ...croit, assortie de la logomachie révolutionnaire de tradition, porte les grisailles des lendemains.
Que Mélenchon se peaufine un destin à la Bayrou de Gauche, que le PCF se noie une fois de plus dans le marais présidentialiste, au comble de sa perversion, en s' abandonnant à une candidature empruntée ou du sérail, que les extrêmes-gauches s' obstinent aux délices minoritaires... qui prétendra répondre aux dangers du temps (répression du syndicalisme, retours des idées sociétales rétrogrades, autoritarisme retors... ) et aux angoisses des gens (chômage, précarité, destruction du droit du travail, exclusions...) ?
Parce que la V° République, elle, sécrète l' ambition perso - présidentielle - à moins que ce ne soit pour honorer l' héritage bolchévique - certains cercles consacrent à la divinisation de l' égo, dans la tradition du culte de la personnalité, de l' élite omnisciente et des avant-gardes éclairées, des lendemains en chantant... Que les hommes qui tombent à pic se bousculent à droite c' est dans la nature des choses dont on sait qu' elles sont ce qu' elles sont. Mais que, pour certains à gauche, ce soit la candidature préalablement unique et universelle qui constitue l' essentiel de l' enjeu pour 2017 est contre-nature et désespère de la capacité des courants originels des gauches à représenter quelque perspective profonde de renversement de l' ordre établi.
Je suis sidéré ! Alors que l' Europe est destinée aux blocs des droites extrêmes et extrêmes droites, les gauches de contestation et de transformation de la société se perdent dans l' exercice ludique du rapport de force multidimensionnel et permanent. Et les principes du débat sont : déclarer inaudible ce qu' on ne veut pas entendre, entretenir le procès d' intention au-delà des mises-au-point des intéressés, ressasser les clichés sur les concurrents proclamés tels, traiter de la question politique globale au prisme des conflits internes à son propre parti... Autant de constrictions d' un vrai débat démocratique. C' est créer de facto les conditions de la division et de l' échec collectif.
La grande illusion de la solution providentielle au travers du tribun, de l' homme incontournable... parce qu' on y ...croit, assortie de la logomachie révolutionnaire de tradition, porte les grisailles des lendemains.
Que Mélenchon se peaufine un destin à la Bayrou de Gauche, que le PCF se noie une fois de plus dans le marais présidentialiste, au comble de sa perversion, en s' abandonnant à une candidature empruntée ou du sérail, que les extrêmes-gauches s' obstinent aux délices minoritaires... qui prétendra répondre aux dangers du temps (répression du syndicalisme, retours des idées sociétales rétrogrades, autoritarisme retors... ) et aux angoisses des gens (chômage, précarité, destruction du droit du travail, exclusions...) ?
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