Le rassemblement et l' unité sont dans les gènes politiques des Communistes et du Parti Communiste Français. En 1934 / 36 - déjà - contre le danger fasciste, dans la Résistance et la Libération, pour l' Union de la Gauche dans les années 80, avec la Gauche Plurielle plus tard. Unités déçues - sans-doute fausses dès le début - : de la non-intervention en Espagne en passant par l' abdication mitterrandienne de 83 jusqu' aux privatisations jospi...quoi ? ( ce dont rêvait Juppé ....). Mais avec quelques grandes conquêtes : congés payés, assurances puis sécurité sociales, Programme de la Résistance, certes social-démocrate, sous la pression timorée des socialistes notamment, mais offrant des avancées sociales décisives.... Bon... je sais que les faux-pas peuvent être dus à l' inquiétude des partenaires devant la volonté du PCF de prendre la direction de ces rassemblements comme en 2007 la déclaration préalable et autoritaire de M. G. Buffet sur sa candidature (dont j' ai considéré pourtant qu' elle était la candidate naturelle des anti-libéraux).
L' évolution du Front de gauche a porté ces marques-là.
Après le désastre général de 2007, sauf pour ceux qui ont considéré l' avantage de Besancenot sur Buffet comme la promesse d' avenir, le lancement du FRONT DE GAUCHE par Buffet-Melenchon-Picquet offrait une ouverture. Mais c' était encore une construction de " sommet " ! Tare d' origine !
Et l' illusion n' a pas été longue. Le Front a échoué sur son incapacité à faire place aux "hors partis" y compris chez ceux qui jouent là-dessus aujourd' hui autour de Mélenchon. Le résultat à été immédiat : la structure est restée ce qu' on avait connu déjà, à savoir un cartel de partis en rivalité excitée par les ambitions personnelles. La rupture cruciale a été la Municipale à Paris, avec un accord PC/PS/EE que j' ai regretté en son temps comme je n' ai eu aucune illusion sur l' alliance "révolutionnaire" PG/EE à Grenoble. Les partis prenants et leurs adhérents les avaient entérinés : on ne peut ignorer la démocratie interne des composantes en la voulant pour l' ensemble !
Le Front de Gauche est donc mort à moins de s' auto-dissoudre dans la "France insoumise" (à qui? à quoi?) : ce n' est plus du rassemblement c' est du Canossa électoral !
Tout ceci ne fait pas l' unité. Le contenu multipolaire de la pré-campagne est anti-unitaire. C' est le résultat obligé des primaires qu' on s'y range ou pas. Les partisans de JLM le voient au second tour : avec les suffrages de ceux qu' ils auront injuriés jusqu' au premier tour ? Certaines déclarations de Jean-Luc ont été elles-mêmes quelque peu forcées. Mais de multiples propos de ses zélotes sur Pierre Laurent ont relevé purement et simplement de l' insulte. Preuve que pour certains l' élection présidentielle n' est même plus le sujet ! Nouvel épisode de l' union désunie ? Se rappeler que ceux qui gagnent l' épreuve de force aux qualifications ne sont pas forcément ceux qui ont raison dans la phase finale !
Quant à mon parti, je suis assez CONSTERNÉ de constater que la perversion ultime d' une constitution, qu' il fut le seul en 1958 à refuser à gauche, donne lieu à un débat, lui-même perverti, à propos de la candidature, sur fond de contestation de sa direction : pratique très souhaitable que certains auraient pu appliquer plus tôt dans des conditions moins douteuses. Je comprends très bien moi qui n' ai jamais été candidat du Parti que dans le cadre FDG, le souci de la représentation parlementaire des nôtres, mais est-ce dans le fourre-tout législatif mélenchonnien que nous allons l' assurer ? Et surtout lui donner sens.
J' ai le pressentiment que je vais pouvoir bientôt rédiger un petit historique des occasions manquées de la gauche !
Après le désastre général de 2007, sauf pour ceux qui ont considéré l' avantage de Besancenot sur Buffet comme la promesse d' avenir, le lancement du FRONT DE GAUCHE par Buffet-Melenchon-Picquet offrait une ouverture. Mais c' était encore une construction de " sommet " ! Tare d' origine !
Et l' illusion n' a pas été longue. Le Front a échoué sur son incapacité à faire place aux "hors partis" y compris chez ceux qui jouent là-dessus aujourd' hui autour de Mélenchon. Le résultat à été immédiat : la structure est restée ce qu' on avait connu déjà, à savoir un cartel de partis en rivalité excitée par les ambitions personnelles. La rupture cruciale a été la Municipale à Paris, avec un accord PC/PS/EE que j' ai regretté en son temps comme je n' ai eu aucune illusion sur l' alliance "révolutionnaire" PG/EE à Grenoble. Les partis prenants et leurs adhérents les avaient entérinés : on ne peut ignorer la démocratie interne des composantes en la voulant pour l' ensemble !
Le Front de Gauche est donc mort à moins de s' auto-dissoudre dans la "France insoumise" (à qui? à quoi?) : ce n' est plus du rassemblement c' est du Canossa électoral !
Tout ceci ne fait pas l' unité. Le contenu multipolaire de la pré-campagne est anti-unitaire. C' est le résultat obligé des primaires qu' on s'y range ou pas. Les partisans de JLM le voient au second tour : avec les suffrages de ceux qu' ils auront injuriés jusqu' au premier tour ? Certaines déclarations de Jean-Luc ont été elles-mêmes quelque peu forcées. Mais de multiples propos de ses zélotes sur Pierre Laurent ont relevé purement et simplement de l' insulte. Preuve que pour certains l' élection présidentielle n' est même plus le sujet ! Nouvel épisode de l' union désunie ? Se rappeler que ceux qui gagnent l' épreuve de force aux qualifications ne sont pas forcément ceux qui ont raison dans la phase finale !
Quant à mon parti, je suis assez CONSTERNÉ de constater que la perversion ultime d' une constitution, qu' il fut le seul en 1958 à refuser à gauche, donne lieu à un débat, lui-même perverti, à propos de la candidature, sur fond de contestation de sa direction : pratique très souhaitable que certains auraient pu appliquer plus tôt dans des conditions moins douteuses. Je comprends très bien moi qui n' ai jamais été candidat du Parti que dans le cadre FDG, le souci de la représentation parlementaire des nôtres, mais est-ce dans le fourre-tout législatif mélenchonnien que nous allons l' assurer ? Et surtout lui donner sens.
J' ai le pressentiment que je vais pouvoir bientôt rédiger un petit historique des occasions manquées de la gauche !
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