Les gesticulations valent à peine mieux de l' archange sans ailes du Ministère de l' Intérieur, à quelque temps d' élections où les votes communitaristes sont la préoccupation métaphysique de tous les politiciens professionnels. Passons aussi.
L' inquiétant ce sont les publics, le salles pleines, la nique de cour d' école bonne pour un cerveau en apesanteur du football. Et les pervers hypocrites qui se rengorgent de leur sens du second degré pour enjoliver leur goût douteux du deuxième dessous.
Comment s' en étonner ? Quand le système médiatique ne démarche que par campagnes d' opinion, mimétisme de rédactions, émissions en boucle et prêches libéraux continus d' économistes à deux sous. En face, le " refus du système " unanimiste au plus bas et confusionniste au plus haut appâte facilement. La bassesse a toujours un pouvoir de séduction considérable.
Essayons de nous élever.
J' ai lu quelque part que 2013 a été l' année des questions sociétales. Au centre, le mariage pour tous. Ne nous méprenons pas : le sociétal - sociétal, wouah! c' est in, c' est top ... branché quoi! - consiste pour les médiacrates, les politiciens et leurs communiquants, dans l' ensemble de sujets qui permettent de parler autre qu' économie, relations de travail, politique, rapports de classe. Or, il s' agit de questions essentielles dans lesquelles une gauche digne du nom devrait être souveraine.
Mais nous sommes en présence de gouvernants se réclamant de la gauche qui - bon! - se sont dévolus, avec quelque arrogance, au libéralisme - soit! -. Eux aussi l' Histoire le jugera... Et, le plus naturellement, ce même pouvoir rate aussi la conquête progressiste de la réelle libération et souveraineté des individus citoyens. Ainsi, quelque soit l' ardeur de la ministre Taubira, l' extension aux homosexuels du mariage de fondement religieux et bourgeois, n' a servi qu' à réveiller le tréfonds des préjugés réactionnaires dans le pays. Au lieu - je vais vite - d' un contrat civil, un pacs complété, entre adultes consentants et responsables de leurs choix d' existence, renvoyant le sacrement aux obédiences religieuses, qui aurait fait avancer le principe de laïcité dans l' esprit Public.
L' être libre de ses choix de vie et de mort. Pas surprenant la timidité de ce gouvernement sur la fin de vie. On ne va pas en Suisse ou en Belgique que pour planquer ses capitaux, on y va, si on en a les moyens, pour décider par soi - même, en libre conscience ( ce qui est le contraire des suicides ordinaires ) sans en avoir à en référer à l' ensoutané ou l' enrubanné du coin.
Dieudonné ou pas, le vrai combat politique pour la libération des êtres est d' abord culturel. Juquin le disait déja, Mélenchon l' a manifesté durant toute sa campagne présidentielle...
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