A son départ, j' ai rendu ici hommage à CLAUDIO ABBADO. Je ne vais pas tomber dans le cliché journalistique : le grand chef d' orchestre italien. J' ai entretenu et j' entretiens encore à travers leurs enregistrements des relations assez particulières, et souvent très émues, comme beaucoup d' autres mélomanes, avec des gens comme Abbado, Pollini, Giulini, Michelangeli. Tutti Italiani notevoli ma sopratutto, nella musica, gloriosamente umani. Pour ceux qui mesurent le manque d' Abbado, un CD intense ( Deutsche Grammophon ) de son dernier concert à Lucerne, à la tête de l' orchestre du Festival. Une Huitième de Brukner, à l' ample méditation, portée par une sublime intériorité. Troublant ! Sur la pochette un bouleversant portrait de l' homme malade : à la fois le visage marqué par la mort et la belle illumination du regard et du sourire. La joie humble et dévouée du grand artiste à la création. Le cancer a matériellement eu raison de Claudio mais, lui, a spirituellement triomphé dans l' éternité de la musique
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