dimanche 28 février 2016

MYSTÈRE ?

       ELLE,  semeuse de trouble.

       Vertige. Ombre de son absence ou de ses exigences.  Mais lueur de sa présence.  Moments rares transformés en or,  sans magie,  simplement parce qu' ELLE est ELLE.  Peau à peau,  coeur à corps,  entre rires et pensées.  Caresses des mains et de l' âme.  Un tendre naturel malgré nous,  vivant aussi de nos différences et différends.

        Sensualité de la table et de la musique.

        Bonheurs sans raison raisonnée.  Instants - miracles.  Mystère de vie ?  Caprice du hasard ?

        L' alchimie des êtres est peut - être la seule preuve sérieuse d' un divin talent Créateur.

samedi 20 février 2016

QUAND ON VOUS LE DIT !

         A ceux qui font des services publics à leur service un des droits essentiels des citoyens dans une démocratie : droit à l' instruction, à la santé, à la justice (le droit au droit), à la sécurité...  - à ceux - là on répond gabegie financière, pléthore de fonctionnaires trop protégés et entraînés à l' inertie, tout et le reste creusant les abyssaux déficits publics. La culture de la dette. La monomanie névrosée des socio- et ultra-libéralisme. Comme le Code du travail, ces services font pourtant partie des indispensables protections de toute la population.

         Ce matin, sur le Marché de la Libération à Nice, au Point - Rencontre P. C. F. - FdG, un de nos bons Camarades a été pris d' un malaise. Pompiers, Samu... pas facile d' établir contact. Répondeurs, échanges prolongés... enfin un médecin du centre d' appel finit par envoyer une voiture de pompiers qui amènera notre ami aux urgences. Après 20 minutes / une demie heure d' attente...


         La voiture rouge portait précisément un panonceau de grève, purement  " symbolique ", comme chez les hospitaliers, policiers, miltaires... Des sapeurs - pompiers, comme d' autre corps  chargés d' une mission d' État, révoltés par le statut et les conditions d' exercice de leur mission que leur font les politiques gouvernementales. En repartant, ils ont salué les militants présents d' un : " au  revoir  les Camarades ! ".

         Le malaise de l' ami n' était pas gravissime. Espérons que l' après - midi d' analyses,  d' examens le confirmeront.

         Mais, on commence à parler des retards et de l' impréparation des secours et forces de l' ordre après les attentats du 13 novembre. Attention ! les morts par AVC et infarctus vont quotidiennement devenir plus nombreuses dans la rue ! Plus de victimes que du terrorisme. Nous allons vers un pays où il sera de plus en plus périlleux de prendre le train ou les autocars - Macron.

         Madame, Monsieur, la grande cause nationale c' est le Service Public.

         Dans votre intérêt.

       

vendredi 19 février 2016

REQUIEM

       TOUT GRATTE PAPIER musicologue finasse sur la part du Maitre et de ses élèves dans l' oeuvre ( le Turba mirum notamment objet de toutes les condescendances  ),  chiures de mouches, l'important est une émotion à vif. Je n'ai jamais compris la vie et la mort qu' à travers le Requiem de WOLFGANG et j' emmerde les pisse-petit !!!  ( Herbert Karajan à Berlin en 1962 ).  


NE SOYONS. PAS PRIMAIRES SUR LES PRIMAIRES

      UN AVEU :

      Je ne comprends pas très bien les positions et postures arrêtées sur les  primaires. Car il ne s' agit pas d' employer tous le même terme en des sens différents. Des primaires modèle P. S., c'est-à-dire made in U.S.A.  PAS QUESTION. Voilà pourquoi je comprends aussi peu le slogan :  " ni primaires ni Mélenchon ".  Parce que primaires et Mélenchon, c' est le MÊME principe politique. C' est  EN FAIT dénoncer deux  fois la même chose. L' égo porté en rouage institutionnel par la V° république. Au pire, l' élection miss ou mister 2017 chez Les Républicains, formes diverses sous le même string social....

      Au-delà,  moins  " bling-bling ",  on peut  ( moins agréable que la perspective présidentielle ci-dessous, cf ma page FB ) envisager le vrai danger de 2017. Le syndrome 2007. Dix ans de malheur. La gauche de révolution  - au sens où l' entendait Hugo :  " le retour du factice au réel " - 2/3 % pur Laurent, 1, 5 pour Duflot, vous avez dit Autain ?, 5 % pour JLM (comme Besancenot jadis), une poignée de députés progressistes  ( même si demeure l' indispensable Chassaigne ). C' est ce risque-là qui font les PRIMAIRES INCONTOURNABLES.  Mais LESQUELLES ? Il s' agit bien de  vraies  primaires alternatives. LE CLAN MELENCHON fait peser sur le P. C. F.  et son secrétaire national la suspicion de principe sur leur volonté de compromission avec la présidence et la direction socio - libérale. C' est le fondement politique essentiel de cette candidature.

      Mais CES PRIMAIRES NE SONT PAS UN PRÉALABLE,  ELLES SONT UNE  MORALE CONSÉQUENCE. D' abord, une charte de récupération sociale immédiate, une réforme institutions méditée et sereine, un retour à l' indépendance nationale. Tous ceux qui, socialistes, écologistes, communistes  ( excusez - moi ! ), progressistes veulent avoir encore un avenir peuvent se retrouver.

       C' est s' unir ou mourir.

       Et si 2017 pouvait être un anniversaire de la Révolution d' octobre.

       En voie de réussite cette fois.

jeudi 18 février 2016

MYSTÈRE .... DIVIN ?

         ELLE est insupportable mais je ne peux pas penser ma vie sans LA supporter en fin de compte !
          SEIGNEUR, ÉCLAIRE - MOI.

mardi 16 février 2016

SIDÉRATION

      JE SUIS SIDÉRÉ par la déclaration de Monsieur Mélenchon : élu, je convoque une Assemblées constituante et ses travaux achevés, je m' en vais. Un Varenne républicain. Toujours le fait du Prince. Je me fais élire pour démissionner. Où est le tour de "passe-passe"?  Le plus simple n' était-il pas de travailler dès maintenant à une suppression de la fonction présidentielle modèle V°, au travers d' une candidature collective négociée pour une république alternative aux orientations sociales. ÇA Y EST les  "grands hommes" indispensables, pour moi, c' est définitivement fini ! Je n' en suis plus. A tout jamais. Au pire, je préfère la clandestinité.

dimanche 14 février 2016

LE BAL

                  EN SOUVENIR D' ETTORE SCOLA,


Rien n' a changé sur LA TERRASSE.  Voici que Mélenchon s' invite au BAL des prétendants de 2017. Un événement trop attendu, je l' ai déjà dit, cesse d' en être un quand il se produit. Voilà pourquoi je mets du temps à réagir, même si depuis quelques jours je me sens  blessé. 

Dans la poussée populaire et militante pour la présidentielle 2012,  j' ai été, pas toujours compris, un des premiers dans mon parti, à me prononcer pour la candidature Mélenchon comme porte-parole du mouvement. Rôle qu' il a rempli à la hauteur des circonstances. J' ai pris part avec bonheur à  cette campagne 2012, en complète solidarité avec notre candidat. Ici nous sommes à l'exact inverse : de l'aventure collective au pronunciamento électoral personnel... Vous savez?Moi, Jean-Luc Mélenchon, actuellement nulle part, j' invite... JLM a eu son 18 juin, que j' ai salué à l' époque : le départ du P. S. A présent, nous sommes plutôt du côté de mai 58.  Encore que De Gaulle n' a jamais proclamé : .... j'incarne la France rebelle ou militante ! Quand,  depuis l' Élysée,  il affirmait sur les affaires du monde : la France considère..., personne n' était dupe mais la parole avait quelque poids ne serait-ce que face aux atlantistes et européistes socialistes. Quand un homme politique prétend incarner, on peut s' inquiéter de sa lucidité ! Et quand les zélateurs s' émerveillent : il est le seul qui... je n' aurai pas la cruauté de rappeler quelques périodes et partis du XX°. Décidément rien ne change sur... LA TERRASSE !

En fait, cette candidature consacre la fin du FRONT DE GAUCHE, annoncée par le même, même si le même n' en est pas seul responsable. Et la gauche de radicalité risque de ne pas échapper  au syndrome 2007. Mais si on cessait de danser en rond pour penser du commun droit devant ?

   

vendredi 12 février 2016

NOTULES (à l' imitation de WASSILA)

RIDICULES -   Sur Itélé cet après-midi, un interminable plan sur la porte fermée du ministre Fabius avec deux huissiers qui s' em... L' actualité en marche !!!! Avant le passage de pouvoir  (ne riez pas !) avec le promoteur d' aéroport. Un ex-ministre qui n' a rien fait que du papier-collé avec la politique extérieure des U. S.  (le zèle en plus). Fabius a eu un grand moment dans sa vie politique : le  "non"  au référendum de 2005. Ça n' a pas duré longtemps. Il y a des poumons à l' ampleur limitée....

MORALE -  Une qualité de premier rang chez les êtres : l' oubli de soi,  le don à l' autre.  Ç' est le plus difficile en chacun d' entre nous. C' est quasiment impossible chez la plupart des hommes   (et femmes) politiques.

MÉDIAS -  Insupportables : les prédicateurs des médias, inamovibles, qui récitent  leur leçon sans état d' âme en conformité avec leur mission théologique.....

FEMMES -  Vous trouvez une autre chance de progrès et de libération pour cette société que dans les femmes... en dehors de celle(s) que vous rencontrez !!!!

mercredi 10 février 2016

MOZART... LE FRÈRE

      Viens d' écouter la version Karajan 1962 du REQUIEM. Avec rien moins que Wilma Lipp,  Hilde Rossel-Madjan, Anton Dermota, Walter Berry, les Singverein et Berlin. Parfois une emphase un peu théâtrale propre à Herbert, mais qui est moins insupportable que les pets de nonnes contrites de quelques baroqueux intégristes. Et tout le long une ampleur émotionnelle de vraie grandeur. Les palpitations de l' âme (et oui, moi l' athée !) et le frémissement de l' esprit face au mystère de la mort. On a beaucoup débattu sur la part de Mozart dans l' oeuvre. Inutile ! Les continuateurs ont été au moins aussi sensibles que le modeste mélomane que je suis à  l' impulsion méditative et déchirée de Wolfgang. MOZART c' est LE FRÈRE. Non en Maçonnerie. Autre duperie métaphysico-religieuse.  La musique maçonnique n' est d' ailleurs pas le meilleur de son oeuvre  ( en-dehors de la FLUTE si l' on veut). Mais le frère en HUMANITÉ. L' intimité sans rivale. Entendre le REQUIEM et mourir... Enfin... pas tout de suite !  Le temps de réentendre DON GIOVANNI, les NOCES, IDOMENEO.... les sonates et concertos pour piano.  La musique de Mozart et le dernier soupir....

mardi 9 février 2016

TOURNER LA PAGE

       Dans le cours d' une existence, passer d' un âge au suivant, d' un état à un autre, d' une pensée à d' autres pensées est de l' ordre du "naturel". Il faut, quand nécessaire, savoir  "tourner la page" comme on dit .  Une page de son histoire amoureuse,  dans ses certitudes politiques, dans ses attachements culturels. Pour un nouveau chapitre de sa vie. La seule fidélité qui importe est à soi - même. Comme l' humanité, à moindre échelle, chacun d' entre nous peut passer de l' ère chrétienne à l' ère des vraies Lumières . C' est pourtant difficile : enfant catholique de catholiques, ma libération dans l' athéisme n' a pas été sans moments de faiblesses . Et quand on doit tourner la page à deux, on pense davantage à la déchirer pour se disputer à savoir à qui revient le plus mauvais du chapitre achevé.

       On préfère, alors qu' on a rien à y gagner, ressasser le passé que d' écrire la première phrase des pages futures .  Le "devoir de mémoire" ne sert qu' à empeser le présent et le priver d' avenir.  L' oubli peut être libérateur .  D' autant qu' il n' y a jamais eu de  "leçons de l' Histoire" !

        Tourner la page est plus difficile encore au plan collectif .  Les sociétés ont pour obsession que l' histoire n' ait pas de fin, on le sait.  Les nôtres se sont doté d' un formidable appareil de propagande médiatique, sans précédent dans l' histoire,  pour que le chapitre actuel demeure interminablement... Une économie, un discours... invariables.  Suivez nos chaines radio-télé en continu : les litanies érigées en principe .  La politique aujourd' hui relève à présent des cent lignes de nos anciens instit' : tu m' écriras cent et cent fois :"je dois obéir à mes maîtres... je dois obéir à mes maîtres...".

         Pourtant, il est évident que,  deshollande aidant, notre pays arrive en fin de chapitre.  Un ressassement libéral unique entiché de son impuissance, une "élite" (je vous demande de ne pas rire) délega...gataire en plein discrédit, des relents fascisants nauséabonds aux États-Unis et en Europe.... Il se peut que le lecteur électeur se lasse de la leçon : il cherchera d' autres rédacteurs qui ne feront qu' ouvrir un autre ...paragraphe, fort ressemblant au précédent .  Ça s' appelle l' alternance... Il faudrait un autre chapitre :  son nom serait révolution. Mais il y faudrait d' autres rédacteurs; or, nous n' avons sous la main d' autres auteurs que ceux des dernières pages.  Pour prouver leurs sérieux, tous ils s' adonnent au jeu des "chaises musicales" dit primaires, sauf celui qui se croit providentiel et l' autre normalement naturel.

          Des comités de rédaction citoyens me sembleraient plus sérieux .

          J' y reviendrai.