mercredi 10 février 2016

MOZART... LE FRÈRE

      Viens d' écouter la version Karajan 1962 du REQUIEM. Avec rien moins que Wilma Lipp,  Hilde Rossel-Madjan, Anton Dermota, Walter Berry, les Singverein et Berlin. Parfois une emphase un peu théâtrale propre à Herbert, mais qui est moins insupportable que les pets de nonnes contrites de quelques baroqueux intégristes. Et tout le long une ampleur émotionnelle de vraie grandeur. Les palpitations de l' âme (et oui, moi l' athée !) et le frémissement de l' esprit face au mystère de la mort. On a beaucoup débattu sur la part de Mozart dans l' oeuvre. Inutile ! Les continuateurs ont été au moins aussi sensibles que le modeste mélomane que je suis à  l' impulsion méditative et déchirée de Wolfgang. MOZART c' est LE FRÈRE. Non en Maçonnerie. Autre duperie métaphysico-religieuse.  La musique maçonnique n' est d' ailleurs pas le meilleur de son oeuvre  ( en-dehors de la FLUTE si l' on veut). Mais le frère en HUMANITÉ. L' intimité sans rivale. Entendre le REQUIEM et mourir... Enfin... pas tout de suite !  Le temps de réentendre DON GIOVANNI, les NOCES, IDOMENEO.... les sonates et concertos pour piano.  La musique de Mozart et le dernier soupir....

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