dimanche 23 août 2015

ANOUCHKA, COMTESSE... ( Supplément )

      Voici achevée ma nouvelle, ANOUCHKA, sur manuscrit corrigé..... Pour fêter ça, je vous offre un rab', un supplément avant que je n' engage le processus de publication. Comme cela se fait dans l' édition avant publication, je vous offre une bonne feuille un peu graveleuse. Il paraît que ça fait succès mais là ça n' est que pour le plaisir !!!

   (... ) Elle disait : " mon amant africain "  - souvenir d' un safari sexuel post - colonial -  comme elle disait : " J' adore mes chats et mes yorkshires! ".
   (... ) Anouchka s' était entichée d' un petit jeune homme, dans un cercle d' amies, toutes ménopausées folles de ce garçon;  sans - doute, lui, à la recherche de sa mère. (...) Ce qui unissait ces deux êtres c' était la pose.  Deux maniaques de l' objectif ! Le  petit cinéo - photographe se ravissait de la  " prendre" en film ou photo. Et elle orgasmait véritablement devant les oeuvres du jeune  " maître ". (...) Il fallait les voir jubiler tous les deux autour d' un écran. Du narcissisme in vivo.
   Autre bouffon, complémentaire. Une sorte de nabot... Besoin de compenser : de sa petite taille, il croyait utile de toiser les plus grands d' un sourire narquois et d' un air arrogant. (...) Ce qui devait la combler, c' est qu' elle parvenait à le dépasser d' une tête.
   ( ... ) En journaliste d' enquête de ce temps, toujours un peu fouineur, B*** J*** ne put s' empêcher de se poser la question :  " avec qui Madame couche-t-elle ? ". Interrogation anecdotique, familière au journalisme de ragots, et dont il avait eu immédiatement honte. Enfin, un peu...
   (...) Le garçon préférait visiblement les siens. Quand bien même  tournait et retournait - il autour de la Comtesse, tel un jeune jésuite enveloppant sa pénitente armoiriée, c' était le gigolo impossible. Encore que le corps a ses raisons !
   Alors,  l' attirance du nabot ?  On connaît  le pouvoir des nains.
   Là, B***J*** se reprit : il n' était pas, tout de même, un journaliste people !
  D' autant qu' il pouvait y avoir un improbable amant, derrière les rideaux,  pas trop rebuté par la décrépitude.
   ( ... )  La Russe adorait ses petits français : adorrrrable, vrrrraiment. Ils étaient plus jeunes que la moitié de son salon, ce qui devait prouver son pouvoir de séduction à ses propres yeux...
   Eux et les membres de son cercle, elles les appelaient mes chats. Au demeurant dans sa bouche c' était un émouvant compliment. Mais il fallait que les chats ronronnent. Tapés sur les pattes, là, qui montraient les griffes.

A bientôt sur papier.
J . B .

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