dimanche 27 décembre 2015

FIN DE RÈGNE OU FIN DE CIVILISATION ?

.... LES ÉVÉNEMENTS DE CORSE relèvent de la violence bête, manipulée par des factieux.  Le récent accès des Nationalistes à la Région n' a qu' un lien indirect avec ces pogroms ou ces expéditions punitives dignes d' une ville anti - nègres du Sud des États - DITS - Unis. Siméoni ou Talamoni, les Nationalistes savent fort bien qu' ils n' accompliront pas leurs ambitions autonomistes  et / ou indépendantistes en pesant 35 % des inscrits dans une île traversée par des  agitations  " populaires "  plus ou moins maîtrisables.  Que les dernières excitations traduisent des rivalités et rapports de force internes à ce camp-là est sans-doute probable.

Il y a trop de DOUTEUX dans cette affaire. Une agression de pompiers (tellement populaires) aux cris - déjà selon "témoignage" - de :  " vous n' êtes pas chez vous ici! ". Comment mieux allumer la mèche ?  Stupidité ou calculs inspirés ?  Ça ne pouvait aboutir qu' à une agitation dignes du football où, dans les stades insulaires,  les joueurs des équipes du Continent sont traités de  " Gaulois de merde " et où, il y avait quelques années, on lançait des bananes aux footballeur noirs !  Reconnaissons que dans les descentes récentes l' agressivité envers les personnes n' a pas dépassé les invectives de ce genre. Mais le pillage de la salle de prière et des livres saints trahit la haine que flatte le Front National aussi bien contre les  "prières de rue" que contre l' édification de mosquée, ce qui n' est qu' atteinte  " laïque "  à  la liberté de culte  ( les églises, c' est chez nous;  les mosquées chez eux ! ).

Bien entendu, les responsabilités des pouvoirs publics et des partis politiques sont totalement engagées dans une situation qui pourra se reproduire en divers endroits. Et le F.N. n' est pas seul. La droite d' opposition et la gauche de gouvernement, en lui courant après, sont directement liés à ce qui se passe à Ajacciu. Ce climat de guerre civile les sert.

Une fois n' est pas coutume, BFM tv donne la parole à un de mes compatriotes, en désaccord avec les activistes :  " dans mon village, il y a des Marocains depuis 40 ans; ce sont des Corses... Si ça continue, je m' en irai... ". Que devrais - je dire, Ami, moi à Nice !?  Mais où irions nous ?

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