samedi 5 décembre 2015

HEURE DE VÉRITÉ

      NOTRE PAYS, malgré l' enfumage médiatique, traverse une des périodes les plus graves et les plus dangereuses de son histoire.

      Non à cause de L' HORREUR DU 13 NOVEMBRE mais par ce qu' elle entraîne, résultat et triomphe du terrorisme (j' ai déjà tout dit à ce sujet). Notre démocratie est menacée et par ceux-là qui en sont les élus à la présidence de la République, au gouvernement et au parlement. Ils inclinent le pays vers un état autoritaire, policier et arbitraire. Comme le répète D. De Villepin si l' on voulait livrer les clés du pouvoir au F. N. on ne s' y prendrait pas autrement. On est en train de léguer à l' extrême droite un pays en guerre avec l' état d' exception afférent, dont elle rêve secrètement pour régler ses comptes idéologiques. Dans l' effroi du 13 novembre, on peut comprendre qu' un gouvernement responsable prenne de façon forte la décision qui rassure la population choquée. Mais quand on entend le premier ministre annoncer la prolongation de l' état d' urgence au-delà des trois mois, et deshollande méditer une réforme constitutionnelle, on se dit que ce pouvoir ne défend pas le peuple mais ses intérêts. J' attends des députés et sénateurs progressistes et républicains (les vrais) de s' opposer au machiavélisme cynique des dirigeants actuels.

      Dans cette SITUATION DÉLÉTÈRE, l' élection de demain 6 décembre,  qui a paru reléguée au second plan,  revêt un intérêt essentiel. Les citoyens électeurs ont la possibilité de ramener le sort du pays à ses enjeux essentiels. Dans la RÉGION PACA, le pari de LA RÉGION COOPÉRATIVE. dans NOTRE région PACA, est le moyen le plus indiqué.

      Pour ce rassemblement innovant et ambitieux, le FRONT DE GAUCHE en rencontre avec EELV
a pris toutes ses responsabilités. C' est à cette démarche réciproque, qui a demandé effort des deux parties, que les électeurs sont appelés à répondre. Je ne doute pas qu' ils le feront demain.

      Pourtant, dans cette campagne, j' ai été sidéré par les imprécations de certains refusant de voter pour une liste qui allait se  "rallier" au P.S. au second tour, façon de se dispenser de la campagne du premier tour. C' est particulièrement vrai dans notre région : la rancoeur contre la direction  "socialiste" doit elle justifier, au nom de la pureté de principe, l' absence possible d' une liste à participation de gauche (la nôtre) au second tour au risque d' une domination du F.N., avec collusion de la droite, sans opposition déterminée dans l' Assemblée générale (étant entendu que nous ne pouvons l' attendre que des élus RÉGION COOPÉRATIVE, mais qui peuvent entraîner leurs alliés) ? Nous savons déjà qu' un certain nombre de militants associatifs pourraient le regretter.

      A réfléchir sérieusement ce dimanche,  y compris en dépit des postures et des soucis partisans qui font plaisir.

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