Le pardon, privé ou politique, est affaire d' intérêt. Pardonner est se donner une bonne opinion de soi, sur le mode : ce que je suis bon ! "Pardonnez à ceux qui vous ont offensé" : le pardon n' est qu' une forme d' orgueil.
En vrai, il n' y a que ce qui peut s' effacer et l' ineffaçable. L' ineffaçable, lui, ne peut être effacer à moins de lâcheté et de promesses de nouveaux malheurs. Je parle du grand Génocide par exemple, en y ajoutant les exterminations commises par les " Occidentaux " en Afrique ou en Amérique.
Il est vrai qu' à ce sujet notre temps a inventé, avec le devoir d' ingérence pour justifier son néo - colonialisme, le devoir de mémoire. C' est une forfaiture. Il ne sert que la propagande des politiques actuelles : les " Occidentaux " ont voulu oublié qu' Auchwitz a été libérée par l' Armée Rouge comme ils veulent ne pas voir les milices néo - nazies qui sévissent en Ukraine. Réfléchissez à ce qu' ils veulent oublier.
Ceci dit il est juste qu' en politique il ne faut jamais oublier, il faut s' adapter.
Pour ma gouverne, j' adopte volontiers l' humour italien :
" Io non perdono niente perchè non son Gesùe non dimenticho niente perchè non ho encor l' Alzheimer ".
Mais je sais être raisonnable !
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