lundi 9 mai 2016

DEBOUT LA NUIT

   EN PLEIN MILIEU DE CETTE NUIT,  l' Ami Étienne ( dont je vous ai déjà parlé, mais là pour la dernière fois sans - doute ) m' a téléphoné de son village natal, où il a déjà fait entreprendre divers travaux de réfection dans la maison familiale.  Il m' a remercié de ma PATIENCE à l' écouter pleurer sur ses tristes malheurs financiers et amoureux aussi ( dans quelle proportion ? ) de  sa  rupture avec son ENVOLÉE ( enfin ! c' est surtout lui qui a dû le faire ). Il m' a également raconté sa nouvelle vie, à la fois morose et calme... parce que la montagne est belle  ( il me l' a confirmé )! Les enfoncées, entre arbres et odeurs, sur les anciens chemins muletiers, la pasta de Tereza à la petite auberge, vers le soir regarder au caffé les longues parties de cartes entre vieux des villages, aussi muets que lui. Il m' a fait presque envie de cette béance, de cette vacuité de l' existence, de cette solitude entre présents  (?)   d ' un décor rassurant. À PEINE VIVANTS. Après quoi, il me dit : " tu vois,  je sais maintenant où je vais mourir ".  Pour m' inviter dans son ermitage. ÇA ME TENTE MAIS J' HÉSITE. Surtout que dans l' ermitage, il y sera! Considérons que selon la façon dont la situation politique évolue dans mon pays, là - haut,  la clandestinité n' est pas loin.... Ceci dit, je pense que, pour vous, l' épilogue de MON ÉTIENNE est achevé.

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