mardi 24 mai 2016

J' AI ÉTÉ PRENEUR D' OTAGES

          ET POURTANT je n' ai jamais détourné d' avion ou de pédalo ni séquestré d' épicier ou des employés de banque pour voler la caisse.

          MAIS j' ai été traité de preneur d' otages par un premier ministre ou simple en exercice : Lionel Jospin. Je faisais alors grève des notes avec mon syndicat pour protester contre la politique d ' éducation du dit ministre, politique bien connue depuis de réduction des moyens du service public. Mes élèves étaient mes otages ! Le temps de la grève j' ai continué, comme un pompier ou un hospitalier, mon métier, mon enseignement qui  le valait BIEN cependant sans recevoir reconnaissance et félicitations des parents et du ministre.

           ET VOILÀ QU' À L' HABITUDE ÇA RECOMMENCE.  À propos des transports et des raffineries dans la mobilisation contre la Loi Travail. Un autre premier ministre reprend l' expression, notamment à propos de la CGT,  son extrémisme, son jusqu' au -boutisme. On ne va pas tarder à les entendre parler tous de sabotage voire de terrorisme syndical. Ça va très bien dans une période de sur utilisation des crs, gardes mobiles et ...casseurs.

           MAIS OÙ SONT LES PRENEURS D'OTAGES? Sinon chez ceux qui ne tiennent pas compte des votes démocratiques des peuples sur les traités européens. CEUX QUI MÈNENT DES POLITIQUES CONTRAIRES À LEURS ENGAGEMENTS. Ceux qui imposent des lois détruisant toute l' oeuvre sociale des républiques depuis la Libération, à coups de 49 / 3 cette disposition là, pour de bon terroriste, dans des institutions qu ' un distingué socialiste traitait de    COUP  D ' ÉTAT PERMANENT,  avant de s' y lover voluptueusement !

            PRENEURS D' OTAGES D' ÉLECTEURS, DE CITOYENS, D' ÉLUS.

           

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