lundi 27 juin 2016

CREDO IN UNUM DEUM

                CREDO
"...ne te montre plus incrédule (Thomas) mais croyant. ....heureux ceux qui croient sans voir ! " Jésus
                                  


   La chose du monde la mieux partagée n' est pas le bon - sens mais la crédulité. En chacun de nous. Il suffit de fréquenter Facebook pour le mesurer. Les croyants y sont légions.

   Croire en dieu est le plus facile. Puisqu' il n' est pas là. Le croyant peut fantasmer sur son dieu en toute passion ...tranquille. Dans plus d' un couple, les temps de séparation sont de grande tendresse !

   En politique, évidemment, la vénération est toujours aussi répandue. L' adhésion à une cause relève souvent de la foi et l' obédience à un parti de la perte de tout esprit d' examen dans les rituels des origines. Hitler ou Staline déifiés. Du père éternel au petit père des peuples. Le risque est que l'éternel le demeure tant qu' il y aura une humanité.
 La collusion entre  " spirituel " et "  temporel " n' a pas sévi qu' au Moyen Age ou sous le régime de monarchie catholico - absolue ... amen ! : regardez l' Amérique  " latine " (ben voyons....),  au xx° siècle  sous Pinochet  par exemple.

   À un degré moindre, L' épisode présidentialiste actuel dans notre pays est édifiant ( et oui, on parle de foi) !  Je reste abîmé dans la contemplation des célébrations autour des divins présidentiables apportant la lumière et de l' illumination intérieure de leurs prosélytes : Brunoooooo, Jean-Luuuc, j' en passe, sauf Sarkoz...hi! hi! hi !  Franchement, à quand la fin du monde ?

   La crédulité dans les relations privées, les sentiments personnels !  N' en parlons pas !  La croyance y prédomine.  Vous ne pouvez aimer que si vous ne connaissez pas ...l' autre. Un peu comme dieu donc. À lui, elle, toute confiance qu' elle exige. Pas forcément  en donnant des gages !  Et c' est ainsi que vous vous trouvez dépouillé, matériellement n' est pas l' essentiel, plutôt affectivement et moralement... Eh.... vous avez cru.

    Allez dans la paix du seigneur mes frères.

   

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