P. S. : ÉTIAGE INTELLECTUEL ET MORAL

         Hier, mardi 14 juin, j' écrivais : LE FRONT NATIONAL EST DÉJÀ AU POUVOIR.

         Je ne croyais pas être à ce point lucide. Depuis ce matin,  nous savons qu' elle est la vraie nature du pouvoir en place. Elle n' est supportable ni au plan intellectuel ni, encore moins, quant au  devoir    d' exigence morale. Quand on est chef d' état ou de gouvernement, on ne se défausse pas  - sur les syndicats -   pour le maintien de l' ordre qu' on est de soi - même incapable  d' assurer en fin de manifestations comme à l' Euro de football.  Et ensuite leur donner leçons en menaçant d' interdiction   de manifester. Rodomontades de pouvoir faible qui prétend se montrer fort mais c' est ce genre de pouvoir qui est le plus dangereux. 

Le plus inquiétant est le machiavélisme grossier de ce gouvernement qui se sert de provocateurs mandatés  ( tous les régimes y ont eu recours ) et de casseurs un peu simples pour décourager la protestation et la revendication populaires. Mais le 14, c' est le comble ! C' est un hôpital qui est pris pour cible et pas n' importe lequel :...d' enfants malades ! Rien de laissé au hasard !  Qu' ensuite ceux qui veulent provoquer l' indignation publique soient précisément les vrais casseurs de l' hôpital public est à frémir.

     CES MÉTHODES DE GOUVERNEMENT SONT INSOUTENABLES POUR UN EXÉCUTIF QUI SE RÉCLAME CONTRE TOUTE ÉVIDENCE DE LA GAUCHE.

     Mais son obstination obtuse s' explique par le fait que devant la passivité sociale ils ont cru qu' allaient couronner ce quinquennat, avant d' entamer l'autre,  par le grand oeuvre de la loi travail,  consécration de la conversion du P.S. au libéralisme illimité. Ils étaient en plein dans la fin de l' Histoire. D' où les agressions contre la C.G.T. voulant flatter l'anti-communisme persistant. Derrière leurs sourires supérieurs, ces messieurs et dames sont contrariés.

     LA VALEUR DE VRAIS GOUVERNANTS EST DE SAVOIR DÉPASSER LEUR HUMEUR.