Le signataire demande si les uns ou les autres nous avons eu un(e) malade mental(e) proche. Je peux le rassurer : c' est mon cas ! Une maman pratiquante assidue de la névrose religieuse et de la dépression clinique (culpabilité, peur de l' enfer, frustrations physique et intellectuelle...). J' ai essayé de l' assister pendant les dernières années de sa vie, notamment, avec le plus d' humanité possible. Je suis donc pour l' accompagnement de ces malades par un service public de psychiatrie, dont l' humain d'abord soit la priorité.
Mais qu' on ne s' y trompe pas, pour moi, les malades mentaux sont d' abord AU POUVOIR. Le grand Liquidateur romain de l' hérésie cathare qui vocifère : " Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! " annonçait, à une autre dimension, le piètre tueur au camion de la Promenade des Anglais. Je n' ai pas plus d' estime pour l' un que l' autre. Je sais que les églises allemandes, le Vatican ont obtenu l'arrêt de l' extermination des malades mentaux par les nazis. Dommage qu' ils n' aient pas fait preuve de la même fermeté en faveur des juifs, des tziganes, des communistes et des homosexuels. Humanité d' intensité modulée.
Je termine par une de mes jouissances de prof' de Lettres quand je racontais à mes étudiants la bassesse de la très-catholique raclure, appelée Claudel (dont je leur faisais malgré tout lire quelques belles pages d' écriture et de mensonge de foi), à l' égard de sa soeur Camille qu' il a fait interner pour qu' elle ne palisse pas sa brillante carrière diplomatique. Bel exemple d' humanité.
On aura compris que je n' ai aucune faiblesse à l' égard de l' Islam et autres religions et leurs malades mentaux.
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