mercredi 6 juillet 2016

SÉPARATION ?

           AU DÉTOUR d'une  conversation politique, un ami me confie son intention de mettre fin à sa relation amoureuse. Si j' ai bien senti, surtout amoureuse de sa part. Mais sa tranquillité, chez un être qui me ressemble par une absence habituelle de placidité, m' a étonné. Je le trouvais presque faible à ce qu' il me racontait de sa liaison, acceptant beaucoup à mon goût. Disponible. Répondant à l'instant dès qu' elle le cherchait, parfois par plaisir de le voir, souvent quand il pouvait lui être utile à ce que j' ai deviné. Désintéressé et généreux. Il était alors toujours là

            MAIS LÀ, À CE MOMENT, je l' ai senti d' une sereine presqu' indifférence. Il dressait un calme constat. Que je partageais quelque peu. Qu' il ne pouvait y avoir d' union vraiment heureuse et prolongée entre deux personnes de traditions et de cultures différentes. Pourtant Méditerranéens tous les deux, mais de références philosophiques opposées (elle religieuse, lui athée comme moi : rapport difficile aujourd' hui), de pratiques sociales particulières (lui avait beaucoup de distance avec sa famille, elle s' épanouissait dans le carcan clanique) et de comportements contrastés (lui incapable de réserve amoureuse, elle très à cheval sur la retenue). 

             IL ÉTAIT EN TRAIN de craquer. Cela arrive assez habituellement quand l' une essaie de faire plier l' autre. En bon esprit religieux elle ne désespérait pas de le convertir tentant de le convaincre qu' il avait la foi sans le savoir.

               Ne les voyant ensemble qu' COURT MOMENT,  j'ai l' impression qu' elle était spontanément autoritaire : il l' appelait plaisamment : mon kaiser. Au fond, ils ne partageaient que l'intelligence et l' humour. Trop peu pour faire la pérennité d' un couple.

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