Merci à Tsipras et à ses ministres des finances et négociateurs. Ils nous montrent que les combats qui valent sont ceux qu' on mène pied à pied, en fonction des forces dont on dispose DANS l' Europe. Et il est indispensable que ces forces soient le plus nombreuses possible. Les Grecs et leur gouvernement élu prouvent que sortir de l' Europe porte un nom : DÉSERTION. Laisser une Europe sous condominium germano - américain. Voilà pour les souverainistes et divers nationalistes. Soyons généreux : j' oublie le mot précédent : je dirais que la sortie de l' Europe est le CONFORT. La preuve c' est que les pays de l' Union ne sont pas traversés par un très puissant mouvement populaire de solidarité grecque. Et ce n' est pas déshollande qui le fera naître. "Misère, misère..." aurait dit Coluche : quand on est de gauche on ne peut que rêver à ce qu' aurait fait de Gaulle dans la situation présente ! Lui voulait l' Angleterre nue dans l' Europe. Aujourd' hui la mère Kel veut que la Grèce aille se faire voir ailleurs ...à poil !
Sortir ne pose que deux questions : à COMBIEN on sort et ce qu' on veut FAIRE une fois sur le seuil.Je plains Tsipras et Syrisa : ils n' ont pas choisi la voie de la facilité. Apparemment, nous serons pas trop nombreux à les accompagner sur la leur...
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