Parce que j' y prends des contrariétés inutiles ! Par exemple, sur le compromis, dont on ne sait pas encore, il est vrai, s' il sera historique, accepté par le gouvernement grec avec les potentats européens... Je lis des énormités ! Les indignations rrrrrévolutionnairrrres des Purs et des Parfaits, qui ont été jusque-là purement et parfaitement inefficaces eux - mêmes, contre la trahison et la capitulation de Syrisa et Tsipras.
Un marxiste célèbre aimait répéter "qu' on ne fait de politique qui vaille qui ne parte des réalités".
C' était de Gaulle. Peut - on attendre du petit (par le nombre) peuple grec, l' acceptation du martyre face aux bourreaux germano-eurocrates, après tout ce qu' il a déjà enduré. Les négociateurs grecs séquestrés à Bruxelles se devaient - ils à la résistance héroïque en lieu et place de leur peuple?
Un peuple désespéré ne fait pas la révolution. Au mieux il se révolte et il se fait écraser.
Qu' a - t - on fait en France, en Italie, en Espagne pour conforter la résistance grecque ? En dehors de quelques promenades entres amis et camarades et les serrements de mains, évidemment très désintéressés d' Iglésias et Mélenchon, à Tsipras au parlement européen ?
Le souffle du " NON " grec n' a pas traversé l' Europe.
Tout ce que nous pouvons faire en France, pour les Grecs... et pour nous, c' est de ressouder le Front de Gauche et de lui donner vocation à un plus vaste rassemblement civique et citoyen contre la folie libérale qui nous enserre tous, Grecs et autres.
Oh, combien je suis d'accord!
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