CARNAGE sur le trottoir par un meurtrier de masse au camion. L' assassin - le mot qui pourrait être expliqué par l' arabe hassa "mettre en pièces" - porterait en l' occurrence bien son nom, a tué, écrasé, mutilé, estropié. Une entreprise systématique d' élimination, individuelle, comme s' y est livré le chômeur weimarien recyclé, dans le cadre technologique de la machine de mort nazie jadis. L' innommable doit...être nommé comme tel !
Je sais que les esprits progressistes et révolutionnaires me demanderont ce que peuvent peser les 85 morts niçois et les 400 blessés face aux milliers de victimes syriennes, libyennes, yéménites.... Un argument qui consolerait évidemment les défunts, rassérénerait leurs familles, et soulagerait les survivants. Je ne trie pas parmi les morts !
Je sais aussi que la violence importée des islamismes radicaux est aussi la réponse - complice - aux violences exportées des pays occidentaux, simplisme de la terreur militaire dans l' Orient compliqué. Et l' on peut remonter à l' entreprise coloniale justifiée par Léon Blum en 1925 : " Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d' attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture '. " Attirer " on sait comment : par la répression et l' humiliation. Aujourd'hui, nous subissons la revanche de nos dominés. Au nom de la règle énoncée par Renan avant Blum : " Une nation qui ne colonise pas est irrévocablement vouée au socialisme".
C' est ainsi que nous subissons à présent un terrorisme venu d' Islam qui ne profite qu' au capitalisme dans la pérennité de l' état de guerre.
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