C' est entendu, jusqu' à la présidentielle 2017, le débat va porter sur la laïcité, selon que l' entendent les droites, de Valls à Le Pen : burqua, burquina et le reste... Rien que de logique : dans son offensive libérale brutale pour un retour à ses origines néandertaliennes, le capitalisme a besoin d' un retour globalisé au religieux. À LA FOIS SOURCE DE DIVISION ( entre les pauvres, ce qui est essentiel ) et de RÉSIGNATION. La subtilité machiavélique est de le limiter à l' Islam.
Voilà pourquoi pas de terme plus pernicieux que celui d' islamophobie. La question n'est pas l' Islam seul, dès lors qu' il accepte comme le catholicisme, après quelques siècles de volonté hégémonique, à se plier à la règle républicaine. Non que la République veuille l' humilier particulièrement alors que son rôle est de garantir la cohabitation - et le libre débat - de toutes les pensées et de toutes les adhésions. En fait, nous le savons, il ne s' agit pas d' islamo - mais d' arabophobie. Répliques du colonialisme et de ses occupations qui font que ceux qui n' étaient pas chez eux, là-bas, veulent se retrouver en nostalgiques " chez nous ". Pour ma part, il faut que ce soit clair, les habillées et les voilées ici n' auront jamais ma solidarité ( pas mon hostilité non plus) ).Mes alliées ce sont celles qui luttent là-bas pour mettre fin au voile et divers déguisements pour les femmes, au risque de leur intégrité physique sinon de leur vie ! Quand j' entends des intellectuels et des religieux musulmans dire que l' islam doit savoir faire preuve d' aggiornamento, de réserve sociale, je me dis qu' ensemble nous ne pouvons pas laisser l' avenir à la droite "raciste".
La réponse à ce magma idéologique, à cet enfoncement social, j' espère que le mouvement revendicatif va apporter la vraie réponse : celle de la solidarité ouvrière, de la mobilisation salariée pour la défense des droits et garanties des étudiants, salariés et des retaités, pour un autre avenir des chômeurs, et que les nôtres, d'origines parentales ou personnelles, seront avec nous, pour la promotion de nos progrès communs.
LE 15 SEPTEMBRE PRENONS NOTRE CHANCE. TOUS.
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