On n' en n' est plus au DIMANCHE À ORLY. Hier en fin de matinée, quand j' ai rejoint mon beau-frère à l' aérogare 2 de NICE - CÔTE D' AZUR, malgré l' affection familiale, j' avais le sentiment de vivre dangereusement en ces temps d' assassins en liberté. Il y a plus de monde dans un aéroport que dans une église. Là il y a de la masse à exécution ! Mais l' après - midi s' est passé sans effroi. Et c' est toute autre chose qui m' a frappé depuis le bar et le restaurant du second étage : dans le trafic sur les pistes.
Dans les lignes des grands transporteurs, vous ne voyez plus en majorité les avions des compagnies historiques. En pointe, les objets volants d' EAISY JET, et toute sortes de carlingues bariolées non - identifiables. Même AIR FRANCE faisant décoller son machin low coast, HOP LA BOUM ! Seul l' immense vaisseau d' AEROFLOT avait la dignité de la puissance d' état.
Mais ce qui m' a marqué c' est le nombre d' engins privés, d' entreprises ou de particuliers, décollant ou atterrissant à tous les instants ! Tout cet argent envoyé en l' air. Alors que dans la ville de Nice vous trouvez au ras - du - sol, sur le trottoir, des épaves humaines ou que des individus un peu plus présentables vous quémandent une pièce. Un pays où se répand la mendicité est un pays perdu. Pendant qu' une minorité grimpe au 7° ciel en polluant ceux qui restent au - dessous.
Bénéfice pour les pouvoirs et les puissants de la menace terroriste : elle occulte dans l' esprit des peuples les réalités économiques et sociales en même temps que leurs responsabilités dans l'état de guerre.
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